Le médiateur de la République, Mme Awa Nana-Daboya, conformément à l’article 145 de la Constitution togolaise, continue de recevoir les déclarations des biens et avoirs des hautes personnalités du pays et autres assujettis à la loi. Ce 16 mars 2023, elle a reçu dans ses bureaux, sis à la cité OUA à Lomé, les déclarations des biens de plusieurs personnalités, dont celle des présidents d’institutions de la République.
Le processus de déclaration des biens et avoirs des hautes personnalités, fonctionnaires et agents publics se poursuit. Hier, le Médiateur de la République, Mme Awa Nana-Daboya, a reçu, dans les locaux de son institution à Lomé, la déclaration des biens du président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), M. Télou Pitalounani, arrivé en personne pour s’acquitter de ce devoir républicain. Mme Awa Nana-Daboya a également reçu la déclaration du président de la Cour Constitutionnelle présentée par Mme Samira Assouma, et celle du président de la Cour des Comptes faite par son mandant, M. Yao Hétsu Fiaty.
A la suite de ces différentes personnalités, le Médiateur de la République a reçu aussi les déclarations des autres membres de la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA) et du rapporteur général de la HAAC, M. Badjibassa Babaka.
Après avoir accompli ce devoir citoyen, le président de la HAAC, M. Télou Pitalounani, a fait savoir que c’est avec un grand plaisir qu’il est venu faire la déclaration de ses biens et avoirs, conformément aux dispositions de la loi organique du Togo. Car selon lui, il est précisé à l’article 145 de la Constitution que chaque haut fonctionnaire de l’Etat vienne faire la déclaration de ses biens. « En tant que président de la HAAC, je suis venu m’acquitter de ce devoir qui s’est très bien passé », a-t-il précisé. Il a également saisi l’occasion pour inviter les autres assujettis qui n’ont pas encore fait leur déclaration, à venir le faire en toute simplicité. « Ce que vous n’avez pas, vous ne déclarez pas. La déclaration est claire que vous déclarez les biens immeubles qui sont supérieurs à 50 millions de FCFA et les biens meubles supérieurs à 20 millions de FCFA. Le reste vous déclarez sans problème », a dit M. Télou.
Mme Samira Assouma, quant à elle, a relevé que c’est une démarche très importante, puisqu’elle permet de mettre les hautes autorités sur un statut équivalent à celui des concitoyens. La procédure de déclaration est bien cadrée avec les explications concises du Médiateur de la République sur le déroulement du processus. « J’ai fait cette déclaration au nom du président de la Cour Constitutionnelle, M. Aboudou Assouma », a-t-elle précisé.
« Je suis venu en représentation du président de la Cour des Comptes, M. Jean Koffi Edoh, empêché. Je viens donc de faire la déclaration étant assujetti à la loi. C’est une très bonne initiative. Puisque nous savons, depuis 2006, que le gouvernement est en train de faire des réformes, entre autres, la bonne gouvernance. Et en tant que Cour des Comptes, nous veillons à la bonne application des règles dans la procédure d’exécution du budget de l’Etat. Tout citoyen est redevable devant la loi. C’est dans ce cadre que le président a accompli cette tâche républicaine », a souligné, M. Yao Hétsu Fiaty.
Il est à rappeler que les déclarations reçues ne sont pas rendues publiques. Elles sont scellées et gardées dans des coffres forts au niveau de l’institution.
Alex TEYI
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