Un atelier de restitution et de dissémination de l’étude relative au renforcement des capacités pour le développement des Partenariats Public-Privé (PPP) dans l’espace UEMOA, est ouvert, à Lomé. Financée par la Banque Mondiale et le Public Pivate Infrastructure Advisory Fund (PPIAF), cette étude est relative au renforcement des capacités pour le développement des Partenariats Public-Privé dans l’UEMOA. C’est le siège de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) qui abrite cette rencontre de deux jours, réunissant des partenaires techniques et financiers de l’institution.
Il est apparu une hétérogénéité en matière de juridique et cadre institutionnel au sein de l’espace l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) lorsqu’il s’agit du financement des projets, à travers le partenariat public-privé. Afin d’élaborer une stratégie commune régionale de promotion et d’encadrement des partenariats public-privé, la commission de l’UEMOA a, depuis 2014, commandité une étude à cet effet. Cette étude est réalisée dans le cadre de l’initiative France/Banque mondiale, pour la promotion des PPP dans l’espace UEMOA, dans sa composante d’appui aux structures sous-régionales. Elle porte sur un appui institutionnel et l’établissement d’un pipeline de projets régionaux et sur la stratégie de financement. L’objectif principal de cet appui est de soutenir les efforts des gouvernements et organisations régionales, notamment la BOAD et la Commission de l’UEMOA dans le développement et l’amélioration de leurs programmes PPP.
Pendant deux jours, le cabinet Nodalis, qui a réalisé cette étude, s’attèlera en faire sa restitution dans le cadre du processus de dissémination de celle-ci. Cette restitution sera consacrée, essentiellement à trois composante : « l’analyse des cadres juridiques et institutionnels des Partenariats Public-Privé », « la constitution d’un portefeuille de projets régionaux des Partenariats Public-Privé » et « la stratégie régionale pour le financement des projets de Partenariats Public-Privé ».
Le représentant de la Banque Mondiale à cette session, M. Xavier Muron, a relevé qu’il s’agit d’une initiative de la France et de la Banque Mondiale depuis 2012. Pour lui, il y a besoin d’harmonisation de toute la problématique autour des projets PPP. Ceci, pour s’assurer que l’ensemble des pays membres « parlent de la même manière du concept PPP ».
Mme Nathalie Brou Fofana, chargée de l’unité régionale de développement des PPP à la BOAD, a fait savoir que cette harmonisation favorisera, non seulement, un inventaire des projets à financer au sein de l’espace UEMOA, mais aussi, permettra d’hiérarchiser ceux qui seront mis en œuvre prioritairement.
La chef de division Secteur privé à la Commission de l’UEMOA, Mme Khady Evelyne Denise Ndiaye, relève que quatre stratégies ont été adoptées par la Commission, afin de faire bénéficier à toute l’espace communautaire ce moyen alternatif de financement qu’est le PPP. Il s’agit « de la stimulation des investissements en PPP », « le renforcement du dispositif institutionnel », « le renforcement des capacités du secteur privé communautaire », et « la bonne gouvernance, l’information et la communication ».
Yves T. AWI
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