En visite de travail au Togo, la secrétaire générale de la Francophonie, Mme Louise Mushikiwabo, a visité vendredi, les femmes promotrices des Activités Génératrices de Revenus (AGR), bénéficiaires des fonds de son organisation. Elle a rencontré une commerçante à Wuiti et une couturière à Aflao Gakli. Les deux sont tributaires du projet « Assilassimé » (solidarité), qui accompagne les femmes démunies victimes des impacts néfastes de la pandémie à Coranavirus.
Au terme de sa tournée, Mme Louise Mushikiwabo a indiqué que le fonds de la Francophonie est mis en place avec l’apparition de la COVID-19, pour aider les femmes œuvrant dans le secteur informel à amortir les effets pervers induits par cette maladie. Elle s’est dit satisfaite de la façon dont ce fonds est géré. Au Togo, quatre associations, bénéficiaires de ce fonds, accompagnent les femmes pour leur autonomisation. La secrétaire générale de l’OIF a encouragé ces associations à poursuivre cet accompagnement. Le fonds de la Francophonie, qui est trois millions d’euros, est destiné à vingt pays africains francophones, des Caraïbes et du Liban. Mme Mushikiwabo a dit attacher du prix à ce fonds. C’est pourquoi, a-t-elle souligné, « il fallait que je rencontre les bénéficiaires pour m’enquérir de l’évolution des activités que mènent ces femmes ».
Au Togo, les quatre associations ont bénéficié d’un financement de 140millions de FCFA pour la 1ère édition, dans les régions des Plateaux, des Savanes, Maritime et Lomé.
De leur côté, les femmes visitées ont exprimé leur gratitude à la Francophonie, pour cet accompagnement et promis d’œuvrer à faire prospérer leurs activités. Il faut dire qu’avant de bénéficier de cet appui, chacune des femmes, au nombre de 1000 au total, a été formée pour mieux gérer et pérenniser son AGR
Zeus POUH-PEKA
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