La coalition de l’opposition a entamé mardi 7 novembre 2017, une série de manifestations de 3 jours, pour réclamer le retour à la constitution de 1992. Au terme de la journée d’hier, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile Col Yark Damehame a dressé un bilan satisfaisant pour l’ensemble, lors d’un point de presse, à son cabinet à Lomé.
Le ministre s’est réjoui du caractère pacifique de la manifestation sur toute l’étendue du territoire et a adressé ses félicitations aux organisateurs, aux forces de sécurité, aux organisations de défenses des Droits de l’Homme et de protection des enfants, aux observateurs et à la presse dans son ensemble.
Le ministre de la Sécurité rend grâces à Dieu pour sa bénédiction sur le Togo et souhaite qu’il en soit ainsi pour les deux jours de marche à venir.
«Pour l’honneur de notre pays, nous pouvons nous entendre sur l’essentiel», a-t-il dit, tout en précisant que le souhait du gouvernement est que tout manifestant rentre chez lui saint et sauf, après la marche.
Dix villes ont été retenues pour les marches sur l’ensemble des 5 régions. Selon le ministre la marche a été très peu suivie à l’intérieur du pays.
A Lomé, la manifestation a connu un succès et l’on a estimé entre 9.000 et 10.000 manifestants au point de chute.
Selon le ministre, deux personnes ont été molestées par les manifestants, dont l’un à Adéwi et l’autre à Atikoumé.
La marche a été interdite par les autorités à Mango, Sokodé et Bafilo, en raison de l’insécurité qui prévaut dans ces villes. A Sokodé et Bafilo, quelques petits groupes d’individus ont tenté de braver l’interdiction, mais ils ont été dispersés par les forces de sécurité, a fait savoir le ministre.
Selon Col Yark Damehame, la marche n’a pas été observée à Dapaong et à Tandjouaré.
Ossara Koffi AGOURNA
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