Santé

Lutte contre les IST/VIH : La 2e mini-campagne  sur le nœud  transfrontalier Hilla-Kondji  et  Savee-Kondji lancée

Les acteurs qui ont participé au lancement de la mini campagne
Lutte contre les IST/VIH : La 2e mini-campagne  sur le nœud  transfrontalier Hilla-Kondji  et  Savee-Kondji lancée

Le ministère  de la  Santé  et de la  Protection  sociale  en collaboration avec  l’Organisation Ouest  Africaine  de la  Santé, la  structure  en charge des questions  de santé l’espace  CEDEAO a lancé, ce jeudi 16 novembre,   la 2e mini-campagne  de lutte  contre  les Infections  Sexuellement  Transmissibles  (IST) et le  VIH/Sida et de promotion  de la  Planification Familiale (PF)  sur le nœud   transfrontalier Hilla-Kondji (Bénin) et  Sanvee-Kondji (Togo). Cette  mini-campagne inscrit dans le cadre  de la mise en œuvre  du projet : « Renforcement de la  santé  de  reproduction et  de la lutte  contre les  IST/VIH/Sida  au niveau  des nœuds transfrontaliers » des pays de la  CEDEAO.

Cette campagne sera   marquée  par  des  tests  de  dépistages  du VIH, la distribution  des  préservatifs  masculins et féminins  de  même  que l’administration  de méthodes modernes de contraception aux  femmes.

Il  sera  également question au cours  de  cette  mini-campagne de référer les personnes dépistées  séropositives vers les  centres de santé et  de  s’assurer  du suivi médical des personnes dépitées  séropositives  et des femmes ayant bénéficié de méthodes  modernes  de  contraception  au cours  de  la mini campagne  de 2016.

En donnant le ton des  activités  de la mini campagne, le  représentant  du ministre  de la  Santé  et de la Protection sociale, Dr Abram Amétépé Agossou  a indiqué que au Togo, selon le  rapport  du Programme  National  de lutte  contre le Sida  de 2014, le  nombre  des nouvelles  infections  à VIH était  de 3085  cas  et pourcentage de  nourrissons  séropositifs  nés  de  mères infectées  par le VIH est  de 7%. Il  a  ajouté que  la  mortalité  maternelle  est  de 401  décès  pour 100.000  naissances  vivantes et la mortalité  infantile est de 49 pour 1000 naissances  vivantes. Dr  Agossou a  aussi indiqué que la  prévalence  de la  méthode  contraceptive moderne  n’est  que  de 17%  et les  besoins et les  besoins non satisfaits  en matière de santé  de la  reproduction sont  estimés  à 37,2%.

Il  s’est  réjoui  des  résultats  obtenus  à la  mini-campagne  de 2016  et  a souhaité  voir  ces  résultats  se renforcer en vue d’une amélioration des  indicateurs  de  la  santé  maternelle  et infantile et de la  réduction de la propagation  du VIH/Sida.

Le point  focal  de l’Organisation Ouest  Africaine   de la  Santé  (OOAS) au Togo, M. Wadagni  Sossa  a fait remarquer que la plupart du temps les  populations  installées  sur  les  nœuds transfrontaliers n’ont  pas  accès  aux  soins de  santé  ceci, à cause  de leur  mobilité  et  de la  porosité  des  frontières  africaines.

Cette mini-campagne  est, selon lui, initiée  dans le cadre  d’un projet de  cinq ans  afin de  réduire  la  prévalence  du VIH/Sida et  les  cas  de  grossesses  non désirées.

Françoise  AOUI

 

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