Une opération de destruction par incinération des drogues et autres produits illicites saisis par les forces de défense et de sécurité s’est déroulée, le mardi 27 Juin 2023 à Agoè-Nyivé, à Lomé. Cette activité qui s’inscrit dans le cadre de la journée internationale contre l’abus et le trafic illicite des drogues, a été présidée par le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Gal. Damehame Yark qui a procédé à la mise à feu de ces produits prohibés et contrefaits.
Vue partielle des drogues et autres produits prohibés
En présence des partenaires techniques et financiers, des forces de sécurité, des chefs traditionnelles, des organisations de la société civile et d’autres personnalités, les produits illicites saisis dans la période, de juin 2022 à juin 2023, ont été incinérés, à Agoè-Nyivé, à Lomé. Parmi ces produits brûlés, il y a la cocaïne, le crack cocaïne, l’éphédrine, l’héroïne, la méthamphétamine, le cannabis, des cartons de cigarettes, des produits de tabac et pharmaceutiques illicites, etc. C’est une activité qui s’inscrit dans le cadre de la journée internationale contre l’abus et le trafic des drogues illicites célébrée, chaque 16 juin.
Au cours de cette cérémonie, l’assistance a suivi une présentation des différentes drogues et des produits illicites saisis. Elle a aussi pu observer un test de confirmation sur les différents échantillons de drogues, réalisé par le laboratoire de la police scientifique togolaise. Tout ceci, en présence d’un huissier de justice.
Le ministre Yark livre ses impression à l’issue de la cérémonie d’incinération
A l’occasion, le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Gal. Damehame Yark, a souligné qu’il ne s’agit pas de saisir et d’incinérer ces produits nuisibles à la santé humaine, mais de prendre des dispositions pour limiter le trafic et l’abus des drogues. Pour lui, l’usage des drogues au sein des communautés prend de l’ampleur et inquiète le gouvernement qui ne ménage aucun effort, quand il s’agit de la lutte contre ce fléau. A cet effet, il a interpellé les parents, tuteurs et éducateurs à protéger les jeunes, à surveiller leur fréquentation et à les sensibiliser sur les méfaits de ces produits. « Je voudrais, au nom du gouvernement, saluer l’action des forces de défense et de sécurité, de l’OMS et autres partenaires qui se battent, jour et nuit, pour éradiquer et limiter le trafic et l’abus de la drogue au Togo », a-t-il souligné.
Le Col. Baoumondom Amayi, secrétaire permanant du Comité national anti-drogue, a saisi l’occasion pour appeler les partenaires et parents à rester vigilants pour relever ensemble les défis et les enjeux liés à ce fléau. Il a mis un accent particulier sur la protection et la santé de la jeunesse, car dit-il, ils sont la couche la plus vulnérable de la société. « Le ministère de la Sécurité, à travers le Comité, continue de faire le plaidoyer pour protéger le droit de la prise en charge des personnes ayant des troubles liés à l’usage des drogues. C’est un phénomène qui affecte tous les secteurs de la société et engendre des conséquences néfastes sur la santé et le bien-être des familles et des collectivités, sur la sécurité et le développement durable », a-t-il laissé entendre.
Diverses personnalités militaires, paramilitaires, civiles….
Pour le reste, la commémoration de la journée internationale contre l’abus et le trafic des drogues illicites est une occasion pour les acteurs impliqués dans cette lutte, d’informer le public sur les thèmes liés à des enjeux comme : les droits fondamentaux, le développement durable et la santé.
… et les garants est us et coutumes ont assisté à la cérémonie
Egalement, cette journée est célébrée pour l’action et la coopération, en vue de parvenir à un monde sans toxicomanes. Pour cette édition, le thème choisi est : « Les gens avant tout : Mettons fin à la stigmatisation et à la discrimination, renforçons la prévention ». En rapport avec ce thème, il a été question de sensibiliser à l’importance de la prise en charge des personnes ayant des troubles liés à l’usage des drogues, d’amener les communautés à une prise de conscience des dangers qu’ils causent et de s’investir dans la prévention.
Gisèle SONHAYE-NAPO-KOURA
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