Deux ateliers de validation du rapport d’étude sur les filières et métiers porteurs adossés aux agropoles dans la Région de la Kara et de Profilage des bénéficiaires de la formation professionnelle arrimée aux TIC et aux langues nationales se tiennent depuis hier au Relais de la Caisse à Lomé. Ils sont organisés par le ministère chargé de l’Enseignement Technique et de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies pour le Science et l’Education et la Culture (UNESCO) et se situent dans le cadre du projet d’Appui à la réforme du système d’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (ETFP) togolais en vue d’améliorer sa qualité et sa pertinence pour répondre aux besoins de développement du Togo Cap ED. L’objectif est d’amender et de valider ledit rapport mais également d’identifier les bénéficiaires de cette formation.
Pour ce faire, le gouvernement dans le cadre de sa coopération avec l’UNESCO, un dispositif adapté de formation professionnelle dans les zones d’implantation des agropoles pour donner aux jeunes surtout, ruraux une qualification leur permettant de s’insérer sur le marché. C’est ainsi que dans le cadre de mise en place de l’agropole de la Région de la Kara, le gouvernement et l’UNESCO à travers le projet CapED2 ont sollicité l’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE) pour réaliser une étude d’identification des métiers porteurs dans la zone d’implantation de l’agropole.
Cette étude vise à identifier les métiers porteurs et les opportunités offertes par les acteurs dans les zones d’implantation des agropoles pour offrir aux jeunes des opportunités d’emploi. Ce document fait depuis l’objet d’un atelier de validation à Lomé. Cet atelier est couplé avec celui du profilage des bénéficiaires de la formation professionnelle.
L’objectif de ces ateliers est d’amender le document de rapport afin de le rendre conforme aux réalités du terrain et ensuite de déterminer le profit des bénéficiaires de cette formation. En ouvrant les travaux de ces ateliers, le directeur de cabinet du ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, M. Ben Anoumou Pedanou, a relevé que face au chômage, la frustration des jeunes pourrait peser lourd, car l’emploi apparaît pour beaucoup, non seulement comme un moyen de subsistance, mais aussi comme un élément indispensable à l’équilibre psychologique et un symbole important de la dignité dans la participation à la vie sociale. « Ainsi donc, l’Etat doit être en mesure de donner à sa jeunesse l’espoir d’une vie épanouie dans la perspective d’assurer son avenir et son développement. Nous sommes alors tous convaincus désormais de l’urgence d’actions concrètes pour favoriser l’accès à l’emploi et aux revenus décent pour les jeunes. C’est à nos yeux, la condition d’une stabilité sociale et politique que nous appelons de tous nos vœux », a-t-il souligné.
Le directeur général de l’ANPE, M. Edmond Amoussou a saisi l’occasion pour faire le bilan de tout ce qui a été fait depuis quelques années pour une meilleure employabilité des jeunes. Ce qu’il faut retenir, a-t-il dit, est qu’il faut corriger les curricula de formation afin de les adapter aux besoins du marché et surtout anticiper pour les années à venir.
Mélissa BATABA
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