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L’UPF-Togo célèbre la journée internationale de la liberté de presse

Une vue des intervenants à la journée de la presse.
L’UPF-Togo célèbre la journée internationale de la liberté de presse

La communauté internationale commémore, chaque 03 mai, la journée mondiale de la liberté de presse. L’événement a été marqué, en différé, vendredi 19 mai 2023, à Lomé, par une conférence-débat autour du thème : « Médias au Togo en 2023 : nécessité d’adhésion à la CCI-Togo et rôle de la fiscalité dans le développement d’un pays ». Organisée par l’Union internationale de la Presse Francophone (UPF-Togo), la rencontre a permis aux acteurs des médias d’échanger avec d’autres entreprises pour tirer le maximum de conseils et d’orientations. Ceci, en vue de mieux s’organiser pour s’ériger en entreprises de presse rentables. Y étaient conviés le ministre de la Communication et des Médias, Pr Akodah Ayewouadan, les responsables de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), les patrons de presse et autres personnalités.

Les professionnels des médias à la rencontre

L’Union internationale de la Presse Francophone (UPF-Togo) a célébré, le 19 mai 2023, à Lomé, la journée internationale de la liberté de presse, autour du thème : « Médias au Togo en 2023 : nécessité d’adhésion à la CCI-Togo, rôle de la fiscalité dans le développement d’un pays ».

L’occasion a permis à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo) de présenter ses nouveaux textes et d’informer les entreprises de presse sur les avantages à être immatriculées à la Chambre. Ensuite, des panélistes venus de l’Office Togolais des Recettes (OTR), du Conseil National du Patronat (CNP) et de l’Association des Grandes Entreprises du Togo (AGET) ont échangé autour des avantages qu’a la presse togolaise à côtoyer d’autres entreprises et du civisme fiscal. Ils ont aussi relevé des stratégies et recommandations pour une meilleure intégration aux dispositifs économiques, des problématiques qui émaillent le secteur de la presse au Togo, etc.

Côtoyer d’autres entreprises pour pouvoir apprendre d’elles

A l’occasion, le ministre de la Communication et des Médias, Pr Akodah Ayewouadan, a félicité l’UPF-Togo pour l’initiative. « Elle est originale et permet de diversifier les modes de rencontre et d’échange. Cela témoigne du dynamisme du secteur des médias dans le pays. C’est aussi une approche nouvelle qui nous permet d’avancer. Notre plus grand challenge, aujourd’hui dans le secteur des médias, c’est la viabilité des entreprises de presse. De cette viabilité découlera la postérité du secteur », a-t-il souligné. Pour le ministre, adhérer à la CCI-Togo est une vraie opportunité pour les médias. « Les médias, comme entreprises, doivent côtoyer les autres entreprises pour pouvoir apprendre de celles-ci, mais également tirer le maximum de conseils, d’appuis, d’informations et de formations », a-t-il déclaré. A son avis, une telle rencontre permet de réfléchir sur l’économie du journalisme.

Le président de l’UFP-Togo, Loïc Lawson, a indiqué qu’« en organisant ce brunch, on a une seule envie, voir la presse togolaise grandir davantage, voir les entreprises de presse devenir de plus en plus professionnelles. Dans les mois et années à venir, la presse togolaise saura mieux se structurer, malgré toutes les conjonctures économiques et pourra s’intégrer à la chambre de commerce », a-t-il expliqué.

Le rôle des médias est important pour une culture fiscale forte

Le vice-président du CNP, M. Thierry Awesso, a appelé les entreprises de presse, après avoir finalisé leur adhésion à la CCI-Togo, à penser à une démarche visant leur organisation. « Il y a quelque chose de particulier qui reste la marque du Togo, c’est la participation au dialogue social. Le CNP est membre de ce dialogue où il se retrouve avec les membres du gouvernement et les centrales syndicales pour parler des enjeux importants. L’arrivée donc de la presse au sein du CNP serait un atout considérable », a-t-il précisé.

Selon la présidente de la délégation consulaire de la CCI-Togo, Mme Nathalie Bitho, pour plus de rentabilité, il est important pour les entreprises de presse de se formaliser. Pour elle, il existe au Togo 126.000 entreprises, mais seulement 25.000 se sont formalisées. « Cela dénote que beaucoup de ces entreprises sont dans l’informel. La CCI-Togo constituant le lien entre l’Etat et les entreprises, notre rôle, c’est de les tirer vers le formel », a-t-elle indiqué.

Le conseiller technique du Commissaire général de l’OTR, M. Egloh Ayaovi, a quant à lui, démontré la place qu’occupe la politique fiscale dans un pays comme le Togo. A son avis, le rôle des médias est très important pour une culture fiscale forte.

Jonas Daou, président de l’Association des Grandes Entreprises du Togo (AGET), trouve que cette rencontre est utile. « Elle permet aux partenaires et à l’Etat de connaitre les spécificités du métier de journalisme et ses exigences et de relever les défis de l’heure ». Il a, donc, exhorté les acteurs des médias à cultiver l’esprit d’unité.

Firmin DEFALEONA

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