Une école de recherche du Centre International de Mathématiques Pures et Appliquées (CIMPA) a ouvert ses travaux, à l’Université de Lomé (UL). Organisée par le département de mathématiques, cette rencontre qui va se poursuivre jusqu’au 15 septembre courant, sera marquée par différents exposés autour de diverses thématiques relatives aux méthodes statistiques modernes de traitement et d’analyse des durées de vie dans des domaines d’activités.
«Statistiques des durées de vie et statistiques spatiales : Applications aux essais thérapeutiques, à la fiabilité industrielle, à l’épidémiologie et au changement climatique ». C’est le thème qui réunit étudiants doctorants et de master, enseignants chercheurs mathématiciens locaux et internationaux et établissements professionnels, à une Ecole de recherche du Centre International de Mathématiques Pures et Appliquées (CIMPA).
Durant 13 jours, les participants vont échanger et être édifiés sur plusieurs aspects, notamment sur la modélisation spatiale et la modélisation des extrêmes pour des types de données ainsi que sur des champs d’application des multiples méthodes. Il s’agit, entre autres, de la médecine, de l’industrie, de la météorologie, l’hydrologie, l’épidémiologie et santé publique, l’agronomie, les changements climatiques.
A l’ouverture des travaux de cette assise, le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Prof Koffi Agbénoto, représentant son ministre, s’est félicité de la tenue de cette école, une première pour les universités du Togo. Selon lui, c’est un pari qui se dessine et les travaux vont permettre de relever un certain nombre de défis dans les recherches scientifiques et innovations, en dédramatisant particulièrement les sciences mathématiques. Aussi, a-t-il encouragé la communauté de mathématiciens à poursuivre la promotion de cette discipline qui permet de modeler et de prévoir les faits ainsi que la durée de vie de toute entité dans bien de domaines.
« L’accélération de la pression concurrentielle dans la plupart des secteurs socio-économiques, se caractérisent par des rattrapages de plus en plus rapides des écarts de recherche et d’innovation entre acteurs d’un même segment. Dans ce contexte, l’innovation déterminante, celle qui va apporter une vraie différentiation, est très dépendante des méthodes et résultats de la recherche scientifique », a relevé, pour sa part, le Prof. Batchana représentant le président de l’UL. Selon lui, le lien entre innovation science technologique et mathématiques se resserre pour répondre à des besoins de développement plus rapides. Les développements dans des domaines ont besoin des statistiques et, développer les mathématiques, les probabilités et les statistiques, reste une priorité pour constituer les outils de base de l’organisation socio-économique transparente d’une nation.
Dans son mot de bienvenue, le responsable du comité local d’organisation, Prof. Kossi Essona Gneyou, a remercié tous les acteurs et partenaires qui ont contribué à la tenue de cette Ecole de recherche. Il a précisé que la recherche appliquée des mathématiques joue un rôle prépondérant et il faut trouver les meilleures méthodes qui permettent de transformer une information brute en connaissance exploitable.
Jules LEMOU
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