Les chefs des services d’état civils des communes et conseils des préfectures du Togo se forment depuis ce lundi, à Lomé, aux « procédures d’enregistrement et d’archivage des faits d’état civil ». Cette séance de mise à niveau vise à familiariser les participants avec le cadre légal et juridique de l’organisation et du fonctionnement des services d’état civil au Togo. C’est l’Union des Communes du Togo (UCT) qui est à l’origine de ce renforcement des capacités avec l’appui de l’Union Européenne (UE).
Cette rencontre, initiée, par l’Union des Communes du Togo (UCT), vise à renforcer les compétences des parties prenantes sur la déontologie, l’éthique et la responsabilité du métier d’agents d’état civil. Pendant cinq jours, les participants vont se familiariser avec les textes légaux nationaux et internationaux sur le fonctionnement et l’organisation des services de l’état civil au Togo. Ils seront également outillés sur la gestion administrative des faits d’état civil. Ceci, à travers des communications sur plusieurs modules, notamment « cadre juridique de l’état civil au Togo et le rôle et responsabilités de l’agent d’état civil (EC) dans la chaîne de délivrance des actes», « les procédures administratives et de gestion des faits d’état civil », « les techniques d’enregistrement des faits d’état civil », « les techniques et processus d’archivage des actes d’état civil ».
En ouvrant les travaux, le représentant du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Dr Malanbo Komlavi, M’Boma, a salué cette initiative louable qui, selon lui, répond aux préoccupations des autorités à améliorer et moderniser l’offre des services publics aux populations.
Le président de l’Union des Communes du Togo (UCI), le Contre-Amiral Fogan Kodjo Adégnon, a, pour sa part, rappelé que le Projet d’Amélioration de la Gouvernance Locale pour l’Exercice de la Maîtrise d’Ouvrage Communal (PAGLEMOC) est un programme qui vise à renforcer la bonne gouvernance locale au service de la délivrance des prestations publiques de base aux populations des collectivités territoriales du Togo. M. Adégnon a, par ailleurs, indiqué que la plupart des acteurs de développement s’intéressent, de plus en plus, à la question de l’état civil mais, force est de constater qu’il n’existe pas encore, à ce jour, d’outils harmonisés pour orienter et canaliser les interventions des acteurs en la matière.
Le chef de coopération de l’UE, M. Vincent Viré a réitéré la volonté de son institution à accompagner le processus de décentralisation déjà amorcé au Togo.
Clémentine PANASSA
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