Responsables des PME/PMI, jeunes opérateurs économiques et porteurs de projets ont été entretenus, hier, à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) à Lomé, surles opportunités offertes par le Plan National de Développement (PND). C’était au cours d’une session d’information et de sensibilisation, qui s’inscrit dans le cadre du « 3e mercredi de l’entrepreneur ». Une initiative de l’Agence Nationale de Promotion et de Garantie de Financement des Petites et Moyennes Entreprises (ANPGF), en collaboration avec la CCIT, qui vise à amener les participants à s’approprier le PND et ses axes, en vue de leur permettre de jouer efficacement leur rôle, pour tirer meilleur profit de ses opportunités.
En mars 2019, le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé lançait le Plan National de Développement (PND). Un ambitieux programme, document de référence pour le Togo en matière de développement économique et social sur la période 2018-2022, qui réserve une place de choix aux entrepreneurs. Ainsi, il était nécessaire que ce document, en cours d’exécution, soit bien maîtrisé par ceux qui ont participé à son élaboration, notamment les entrepreneurs. C’est dans cet esprit que l’Agence Nationale de Promotion et de Garantie de Financement des Petites et Moyennes Entreprises (ANPGF) a initié un séminaire d’information et de sensibilisation sur les opportunités offertes par les PND au bénéfice des promoteurs des PME/PMI. Il s’est agi d’amener les participants à mieux comprendre le PND, les actions qui y sont prévues et surtout comment en bénéficier et quelle partition y jouer.
C’est le conseiller du président de la République, coordonnateur de la Cellule présidentielle d’exécution et de suivi des projets prioritaires, M. Kanka-Malik Natchaba,qui s’est chargé de leur expliquer de fond en comble ce qu’est le PND, ses ambitions et ses trois axes prioritaires. Selon lui, le PND, conçu dans un processus participatif et inclusif, nécessite un financement de 4500 milliards de fCFA, dont les 2/3 seront financés par le secteur privé. Il ambitionne de créer plus de 500 000 emplois pour la jeunesse. Ainsi, le premier axe du PND consiste à faire du Togo, un hub logistique et un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région. Le 2e concerne les agropoles et les infrastructures industrielles et d’exploitation minière et le dernier, qui est celui de l’inclusion et du relèvement social, vise à créer des services sociaux de base. Somme toute, le PND, tel qu’il est conçu est sensé prendre au compte tous les secteurs d’activités, dont les promoteurs d’entreprises occupent une place de choix. Alors, puisqu’il y aura opportunités tous azimuts, ils doivent se préparer pour les saisir et en tirer profit, a fait savoir M. Natchaba. Ce qui requiert d’eux qu’ils s’outillent, se forment et soient bien aguerris pour saisir les opportunités du PND.
Les débats qui ont suivi, ont permis d’éclairer l’assistance sur un certain nombre de problématiques liées aux attentes des participants, notamment la promotion du secteur privé à l’international, son rôle dans la mise en œuvre réussie du PND, etc.
Dans cette dynamique, la directrice générale de l’ANPGF, Mme Naka Gnassingbé-de Souza, a relevé que le PND se veut un plan ambitieux qui vise à changer, transformer structurellement l’économie togolaise pour la rendre plus forte, durable, inclusive et créatrice d’emplois, induisant un mieux-être pour tous. Ceci, en vue de mettre le pays sur la voie du développement au terme de 2022. Il est question d’amener les promoteurs de PME/PMI à identifier les secteurs dans lesquels ils pensent intervenir, afin de monter de bons projets, à cet effet, a-t-elle ajouté.
Kpinzou EDJEOU
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