Des cadres de différentes institutions publiques et privées, ainsi des ONG se sont retrouvés, vendredi 10 décembre 2021, à l’hôtel du 2 Février, à Lomé, pour un partage des résultats de la COP26, en vue de la réalisation d’un portefeuille d’actions pour une meilleure gestion des changements climatiques sur le plan national. Cette rencontre intervient après la 26e session de la conférence des parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CNUCC), la 16e session de la conférence des parties agissant comme réunion des parties au protocole de Kyoto et la 3e session de la conférence des parties agissant comme réunion des parties à l’accord de Paris tenues, du 31 octobre au 12 novembre 2021, à Glasgow au Royaume-Uni. Il a été question de vulgariser les engagements pris par le Togo à ces assises.
Différents acteurs des structures publiques et privées, des ONG, des OSC ont pris part, vendredi dernier à Lomé, à un atelier de restitution des conclusions issues des assises de Glasgow, des 31 octobre au 12 novembre 2021. L’objectif de cette conférence des parties était de faire le bilan de la mise en œuvre de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CNUCC), évaluer l’effort de réduction des gaz à effet de serre, présenter la synthèse des nouveaux engagements, examiner les procédures de mise en œuvre de l’Accord de Paris et poursuivre les discussions sur les questions en suspens. Au cours de la rencontre tenue, à l’hôtel du 2 Février, les acteurs concernés par la problématique des changements climatiques au Togo, ont permis aux autres Togolais de connaitre les engagements pris par le pays pour la réduction des gaz à effet de serre pouvant contribuer à la réduction de la température globale mondiale.
Les différentes promesses du Togo à la COP 26
Les acteurs ont, à cet effet, présenté la vision du pays en matière d’adaptation et d’atténuation, les différentes promesses de la COP 26, ainsi que l’orientation des actions à mener pour une meilleure gestion des changements climatiques au plan national. Ces actions sont entre autres la mise en œuvre du projet WACA pour sauver le littoral de 6 pays en Afrique de l’Ouest, la préservation du périmètre urbain et les infrastructures urbaines côtières. Le Togo s’engage également à favoriser l’accès aux énergies renouvelables par la subvention de l’énergie solaire et à réduire la pollution causée par le transport routier, à travers des voitures solaires. Le pays œuvre aussi pour la résilience face au dérèglement des pluies et au problème de gestion de l’eau. Au-delà, le Togo à travers d’ambitieux engagements, vise une réduction des émissions des gaz à effet de serre de 20,51/100 volontairement et de 30,06/100 additionnels à l’horizon 2030.
A l’occasion, M. Mactar Fall, représentant résident par intérim du PNUD, dont la structure est un partenaire financier, a laissé entendre que la COP26 a permis aux pays de discuter des voies et moyens à mettre en œuvre en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Elle a été l’occasion pour les différentes parties prenantes d’explorer les possibilités de mobilisation des financements pour faire face aux besoins de réduire la vulnérabilité des communautés et des écosystèmes surtout dans les pays en développement. « Le PNUD pour sa part est engagé à accompagner le Togo dans ses efforts de lutte contre les changements climatiques à travers l’appui à la mise en œuvre des projets tels que les écovillages, l’accélération de l’accès aux énergies renouvelables pour l’autonomisation économique des populations en milieu rural, la gestion durable des terres et des écosystèmes sémi-arides, le renforcement de la résilience climatique des communautés rurales vulnérables. Je réaffirme l’engagement du PNUD à soutenir le Togo dans sa stratégie de développement sobre en carbone et d’augmentation des capacités d’adaptation », a- t-il promis.
Pour sa part, M. Kudadjé Kodjo, directeur de cabinet du ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, a exhorté les parties prenantes à des échanges fructueux, afin de définir une feuille de route pertinente et précise. Ceci, afin de permettre au Togo de tirer meilleur profit des promesses et annonces arrachées lors de la COP26.
Yankolina M.TINGAENA
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