Médias

LES JOURNALISTES INVITES A S’IMPLIQUER DANS LA LUTTE CONTRE LA TRAITE DES ETRES HUMAINS

LES JOURNALISTES INVITES A S’IMPLIQUER DANS LA LUTTE CONTRE LA TRAITE DES ETRES HUMAINS

Un séminaire de formation des journalistes sur la Traite des Etres Humains (TEH) au Togo s’est déroulé du 10 au 12 novembre à Lomé. Ce séminaire, organisé par la « Maison de la presse » en collaboration avec l’ambassade de France au Togo s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de coopération française d’appui à la lutte contre la TEH dans les pays du Golfe de Guinée . La quarantaine de journalistes ont été informés sur les réalités de la traite des personnes au Togo et dans le monde. Ils ont été également sensibilisés sur l’importance de leur rôle en matière de prévention de ce fléau. Les participants ont débattu de la problématique de la traite des personnes, des moyens mis en place pour lutter contre celle-ci et protéger les victimes.

Le représentant de l’ambassadeur de France au Togo, M. Guillaume Lémoine a fait savoir que malgré l’abolition de l’esclavage il y a deux siècles, la traite des êtres humains reste une activité illicite très lucrative qui fait actuellement plus de 22 millions de victimes enfants et adultes à travers le monde. Il a ajouté que la traite est la 3e plus grande forme de criminalité organisé au monde après le trafic d’armes et celui des stupéfiants. M. Lémoine a estimé que pour combattre ce fléau, il faut que les journalistes dénoncent les acteurs de cette exploitation afin que ce marché d’hommes, de femmes et d’enfants soit brisé. Le conseiller à la Cour suprême Koffi Degbovi a fait la distinction entre la TEH et le trafic de migrants. Pour lui, la TEH consiste à tirer un bénéfice de l’exploitation des victimes, celles-ci peuvent être vendues avant d’arriver à destination et être exploitées.

Par contre, le trafic de migrants consiste à faciliter l’entrée illégale de personnes dans un pays, les trafiquants étant le plus souvent payés à l’avance, a-t-il ajouté. M. Dogbévi a attiré l’attention des journalistes sur la nécessité d’utiliser des techniques appropriés pour protéger l’identité des victimes et éviter de leur poser des questions qui porte atteinte à leur dignité. Il a recommandé des numéros utiles pour les dépôts de plaintes. Le directeur de la Maison de la Presse Blao Honoré a insisté sur l’obligation de traiter l’information avec objectivité, impartialité et véracité.

ATOP/TJ/KYA/AK

Médias

A lire dans Médias