Le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu, ce mercredi 30 Août 2017, au palais de la présidence de la République, avec des représentants des sociétés NSIA Assurances et OGAR Assurances. Les responsables de ces deux grands groupes d’assurance de renommée internationale ont présenté au président de la République le contenu d’un nouveau contrat d’assurance que l’Etat envisage mettre en place dès la rentrée prochaine à la disposition des écoliers et élèves des établissements publics du Togo.
Dès la rentrée scolaire 2017-2018, tous les écoliers et élèves des établissements publics du Togo seront couverts par une assurance maladie. Les groupes NSIA Assurances et OGAR Assurances sont les deux groupes choisis par l’Etat togolais pour assurer cette couverture sanitaire. Les responsables de ces deux institutions ont présentés, ce jour, au chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé leur projet.
A leur sortie d’audience, le président du groupe NSIA Assurances, M. Jean Kacou Diagou a souligné que c’est un projet innovant jamais expérimenté dans aucun de nos Etats. Selon lui, cette initiative du chef de l’Etat va permettre à plus de 2 millions d’élèves de tous les établissements publiques d’enseignement primaire et secondaire du Togo d’être couvert par une assurance maladie. Ceux-ci, pourront aller se soigner, selon un certain plafond sans que les parents n’aient à débourser aucun franc. Ils seront aussi couverts en cas d’accident.
« L’Etat a choisi nos deux compagnies parce qu’il voulait travailler avec des groupes africains. Nous sommes des professionnels de l’assurance santé. J’ai dit au chef de l’Etat que le groupe NSIA Assurances, par exemple a au moins 35 à 40% de son chiffre d’affaires qui est composé d’assurance santé dans les pays où nous sommes présents. Nous avons rassuré le chef de l’Etat que la gestion de ce contrat sera fait en professionnel et que tous les enfants qui sont scolarisés pourront ainsi bénéficier de l’assurance santé. Car, vous savez que dans les zones rurales, parfois, les gens ne sont pas aussi nantis et il suffit d’un simple palu qu’un enfant n’aille pas à l’école. Peut-être que c’est un génie qui aurait pu sauver le pays demain. L’assurance maladie c’est aussi une lutte contre la pauvreté. Pour la première année, l’Etat va débourser 3,5 milliards de FCFA. Chaque parent d’élève va souscrire son enfant et cela permettra de disposer d’un fichier national de tous les élèves et écoliers du Togo», a précisé M. Diagou
Pour le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Pr Moustapha Mijiyawa ce qui est en train d’être mis en place, en plus de l’INAM et ce qui est fait au niveau du FNFI permettra d’effectuer un saut qualitatif et approcher les 40% de couverture assurance maladie. « Ceci, constitue quelque chose d’important compte tenu du fait que la finalité c’est d’aboutir à l’assurance maladie universelle. Quand tout cette assurance sera mise en place, il y aura une utilisation de toutes les strates de la pyramide sanitaire. Ainsi, un enfant qui souffre d’un simple palu doit être pris en charge par une unité de soin périphérique et par le CHU. Donc ce qui est fait aura un impact, non seulement sur le plan des soins, mais aussi sur l’utilisation rationnelle de nos formations sanitaires. Ceci aura comme incidence l’amélioration des indicateurs santé et scolaire. Car, des problèmes de santé simple non résolue par les parents peut aboutir à une déscolarisation », a relevé le ministre Mijiyawa.
Alex TEYI
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