Les acteurs du marché de l’emploi se forment sur la méthode Lab

L’Agence Nationale pour l’Emploi (ANPE) et son partenaire Lab Pôle Emploi de France, forment depuis ce lundi 21 octobre, à Lomé, les acteurs du marché de l’emploi sur la méthode Lab. Cette formation permettra de chercher des pistes de solutions à la problématique des métiers en tension, en vue de l’amélioration de l’efficacité des services de l’ANPE.

Les métiers en tension sont des métiers pour lesquels l’emploi existe, mais que les employeurs peinent à trouver des compétences pour les occuper. En tant que service public de l’emploi, l’Agence Nationale pour l’Emploi (ANPE) doit réfléchir pour trouver une solution à ce problème. Au moment où elle s’ouvre à l’international, l’Agence a sollicité le Lab Pôle Emploi de France pour l’aider à réfléchir sur la problématique de ces métiers en tension, afin de pouvoir donner une réponse à ses partenaires que sont les entreprises et demandeurs d’emploi.

Durant deux jours, les participants vont se familiariser avec la méthode Lab, qui est une méthode de consultation inclusive et créative, permettant l’émergence collective des parties prenantes sans distinction de catégories socio-professionnelles. La méthode prend en compte les besoins et propositions des utilisateurs finaux ou usagers des services publics.

En ouvrant les travaux, le directeur général de l’ANPE, M. Edmond Comlan Amoussou, a indiqué que son agence est dans un processus de recherche permanente de solutions à la problématique de l’emploi qui préoccupe les autorités, les acteurs et les parents. Dans cette recherche d’intelligence plus efficace, l’ANPE a noté une approche méthodologique Lab, qui permet de générer les idées, en amenant tous les acteurs à pouvoir donner des solutions saines et pragmatiques.

« Souvent les collaborateurs ont peur de nous les chefs. Nos idées sont des idées de pensée unique. Quand nous disons quelque chose, même si c’est farfelu, tout le monde applaudit. Il faut maintenant que la base contribue et nous donne des pistes, parce qu’elle connaît mieux les problèmes », a conclu M. Amoussou.

Komla GOKATSE