Un séminaire de formation sur le régime juridique des acteurs des transports maritimes de marchandises conteneurisées, se tient, depuis ce mercredi 27 décembre, à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT). La rencontre est organisée par ladite chambre à l’intention des acteurs de la chaîne logistique du Togo.
La croissance du commerce international a entrainé, ces dernières années, une augmentation des opérations de transport. Dans ce lot d’opération, une plus grande partie revient au transport maritime et en particulier, au mode de la conteneurisation des marchandises. Le transport maritime par conteneur est devenu universel, compte tenu de son caractère multimodal. Ainsi, le succès de ce mode de transport est lié à l’implication de plusieurs professionnels, tant du secteur privé que du secteur public. C’est dans ce conteste que la CCIT organise, depuis ce 27 décembre, à Lomé, un séminaire de formation sur le régime juridique des acteurs des transports maritimes de marchandises conteneurisées, à l’intention des acteurs de la chaîne logistique du Togo. Objectif, renforcer les capacités de tous les acteurs principaux de la chaîne de transport maritime par conteneur, afin de déterminer la responsabilité de chaque partie, au regard des règles pertinentes du droit maritime et du droit douanier, pour une meilleure et sincère cohabitation entre tous les acteurs du monde maritime.
Aux dires des organisateurs, le développement de la conteneurisation constitue un élément stratégique du système économique qui, non seulement, met en valeur la compétitivité du vendeur mais, détermine le niveau de la croissance des échanges commerciaux sur le plan international. Ainsi, pendant trois jours, les acteurs de la chaîne logistique du Togo, auront à échanger sur plusieurs sous-thèmes dont : « Les aspects juridiques de la prise en charge du conteneur et don régime juridique », « Le régime juridique du transport par conteneur », « La typologie des contentieux nés de l’usage des conteneurs », etc. Cependant, l’usage des conteneurs fait objet de contentieux de nature tant privée qu’administrative.
A cette occasion, le premier vice-président de la CCIT, M. Rémy Moevi, a relevé que cette assise est initiée pour être plus près des entreprises et leur offrir des services de qualité pour leur développement. Il a souhaité que les résultats de cette formation soient positifs et contribuent à l’amélioration de la cohabitation entre les acteurs du monde maritime. A cet effet, M. Moevi a convié les participants à plus d’attention, afin de tirer le meilleur profit des enseignements que les formateurs mettront à leur disposition.
Gisèle SONHAYE-NAPO-KOURA
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