Critiqué par rapport à ses choix techniques et sur l’avenir de la sélection nationale togolaise, le technicien français, Claude Le Roy a tenu, ce mardi dernier une conférence de presse au siège de la fédération togolaise de football. C’était l’occasion pour lui de dissiper les doutes et de dresser le bilan des douze mois passés à la tête de l’équipe togolaise.
« La vision 2019 est toujours d’actualité » ce sont les mots du sélectionneur de l’équipe nationale du Togo, Claude Le Roy, mardi, en conférence de presse. Et selon le sélectionneur, cette vision passera par une qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2019). Malheureusement pour ce dernier, l’aventure a mal démarré pour les Eperviers qui ont échoué face aux Fennecs d’Algérie le 11 juin dernier à Blida (0-1). Malgré cette défaite, Claude Le Roy et ses poulains ne détournent pas leur regard de leur cible principale.
Après ce premier match perdu, il va falloir, selon le sélectionneur, remporter les rencontres à venir. Et pour cela il compte sur son effectif. Une équipe de jeunes qui a livré une belle bataille face aux algériens. Bassa Djéri le goal, décisif tout au long de la partie, a été l’exemple de cette prestation satisfaisante de l’équipe nationale, aux dires de Claude Le Roy. Pour lui et pour les autres joueurs, il urge de confirmer. Afin de mener à bien ses ambitions, le technicien français semble avoir trouvé l’ossature sur laquelle il compte bâtir une équipe plus compétitive. Il s’agit entre autres, selon lui, d’Emmanuel Sheyi Adébayor, de Djene Dakonam, d’Atakora Lalawele et de Ilhas Bebou. « La vie n’est qu’un renouvellement successif. Je ne suis pas là pour tout chambouler. L’équipe est vieillissante et la seule façon de faire évoluer les choses c’est de s’appuyer sur les locaux », a répondu Claude Le Roy à la question de savoir le sort qu’il réserve à certains anciens joueurs togolais, jugés indispensables par certains analystes du football national. « Je préfère un jeune qui a de l’avenir et du potentiel », a-t-il renchéri. Son choix d’évoluer avec la jeunesse a été bien muri avant sa mise en pratique. Après un an passé à la tête de la sélection togolaise, le technicien français dresse un bilan satisfaisant. Il a mis en place un staff, découvert des jeunes pour la mise en place d’une équipe qui fera mal lors des échéances à venir.
Le Togo sera en mois de mars face au Bénin pour le compte de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2019. En attendant, il compte mettre à profit les dix mois de trêves pour bien préparer ce défi à travers des matches amicaux.
Folly KOUTOUKLOUI
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