Assemblée Nationale

Le représentant-résident du FMI, Dr Sampawendé Jules Tapsoba reçu par la présidente de l’Assemblée nationale

Le représentant-résident du FMI, Dr Sampawendé Jules Tapsoba reçu par la présidente de l’Assemblée nationale

La présidente de l’Assemblée nationale, Mme Yawa Djigbodi Tségan a reçu en audience, hier, le représentant-résident du Fonds Monétaire International (FMI) au Togo, Dr Sampawendé Jules Tapsoba. Il est allé expliquer les enjeux du Fonds à la présidente de la représentation nationale et lui présenter ses félicitations pour sa nomination.

« Nous sommes là, ce matin, pour rencontrer la présidente de l’Assemblée nationale. C’est la deuxième personnalité de l’Etat togolais et il fallait venir lui présenter nos félicitations, parce que c’est un modèle dans la région et en Afrique tout entière d’avoir une femme à ce niveau de responsabilité. Et, au vu de l’importance de cette responsabilité et de ce que nous faisons en tant qu’institution, il était aussi normal pour nous de venir présenter nos enjeux et de faire le point de l’état d’avancement de nos relations avec le Togo. Ceci, dans le but d’essayer de rétablir la stabilité macroéconomique sur l’assainissement des finances publiques et, par la même occasion, sensibiliser la présidente de l’Assemblée nationale à nos questions », a déclaré M. Sampawendé Jules Tapsoba, représentant résident du Fonds Monétaire International au Togo. Il a précisé avoir exploré avec la présidente de l’Assemblée nationale les différents domaines de coopération entre le Togo et le FMI avant de revenir sur le programme  de l’institution avec le gouvernement togolais. Un programme basé, selon lui, sur trois points à savoir : l’assainissement des finances publiques, du système financier et le renforcement des capacités des députés et des présidents des différentes commissions.

C’est « un domaine auquel nous comptons  vraiment nous intéresser, parce que l’Assemblée nationale est le second corps de pouvoir dans nos démocraties africaines. Du fait de son rôle d’accompagnatrice et de contrôle de l’action de l’exécutif, il est nécessaire qu’elle soit formée. La démarche permettrait ou faciliterait son action de contrôle des actions gouvernementales. Ceci, pour que les réformes, qui sont engagées, soient durables et acceptées de tous et partant, puissent bénéficier à toute la population », a précisé M. Tapsoba. Pour lui, si ce maillon ne comprend pas les enjeux, il n’y aura pas de bonnes interrogations lors des interpellations des membres du gouvernement au cours des questions budgétaires, entre autres.

Bernadette A. GNAMSOU

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