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Le Premier  Ministre Komi Selom Klassou  a ouvert la 13ème réunion de la CONFEJES

Le PM (3ème de la gauche) a ouvert les travaux
Le Premier  Ministre Komi Selom Klassou  a ouvert la 13ème réunion de la CONFEJES

La 13e  réunion du bureau de la Conférence des Ministres de la Jeunesse  et des  Sports de la francophonie (CONFEJES) a ouvert ses portes, ce jeudi 12 avril, à Lomé. La  cérémonie a été  présidée  par le Premier ministre Komi  Selom Klassou, en présence des ministres et délégations des pays membres de cette institution, des présidents d’institutions nationales et internationales, des diplomates, ainsi que de divers autres invités. La rencontre vise à  examiner les conclusions des travaux de la  réunion des experts, tenue les 9 et 10 avril derniers, et à adopter des mesures allant dans le sens d’un meilleur épanouissement de la jeunesse  de la  CONFEJES.

A l’orée de son cinquantenaire, la CONFEJES, instance de la francophonie, s’impose, de plus en plus,  comme  un cadre privilégié d’échange et de débat  sur tous les thèmes intéressant la communauté  francophone, en général et sa jeunesse,  en particulier, en vue de trouver des solutions durables à ses  problèmes. C’est ainsi que la 13e réunion de la  CONFEJES, qui tient  ses travaux, depuis hier à Lomé, a pour  thème «jeunesse  et  sport : quelle contribution dans la lutte contre le radicalisme, l’immigration  clandestine et l’extrémisme violent, pour le vivre  ensemble, à l’orée du cinquantenaire de notre  institution commune ?». L’objectif pour les ministres  en charge de la jeunesse et des sports des pays membres est d’examiner les  résultats des travaux d’experts, en vue d’adopter  des  mesures  adéquates pouvant circonscrire les  défis comme le chômage, la pauvreté, sources nourricières du terrorisme et de l’immigration  clandestine.

Dans son mot  de  circonstance, le Premier ministre Komi Selom Klassou, a salué le choix  du thème  qui engage la CONFEJES à participer activement à la  promotion et au bien-être de la jeunesse des pays membres, à travers le sport, moyen privilégié d’éducation et de formation des jeunes  aux  vertus  et  valeurs  civiques  et  citoyennes. Vecteur de paix, de  tolérance  et de cohésion sociale, la  pratique  du sport  par les jeunes  sera  ce puissant filet  qui les retiendra  loin  des  fléaux  suscités, aux  conséquences  néfastes  pour  le  développement et le bonheur  des  familles. Il a souhaité vivement que la présente réunion du bureau de la CONFEJES  débouche sur l’identification des programmes et  projets concrets et viables autour du sport. Projets  capables de booster les opportunités d’emploi décents et d’insertion socioprofessionnelle des jeunes,  en vue de combattre  l’oisiveté. Car,  a-t-il  souligné, c’est en s’attaquant  à la racine du mal et dans une  approche  de solidarité que les fléaux du terrorisme et de l’immigration clandestine  pourront être  endigués. M. Klassou  a, à cet  effet, invité  les Etats  à  accroître les budgets, afin de mieux consolider les mécanismes, programmes et projets exclusivement dédiés à la jeunesse, pour la maintenir  au sein des communautés  nationales et faire échec à toute tentative de radicalisation et de captation par les réseaux  djihadistes.   Il a, pour finir,  souhaité  par  avance  un joyeux  jubilé  à la CONFEJES.

Le président en exercice de la CONFEJES, M. Oswald  Homeky, ministre  béninois  du Tourisme, de la Culture et des Sports, a salué le bilan de l’institution qui s’achemine avec fierté vers  son  cinquantenaire. Bilan fait d’actions concrètes au profit de la jeunesse francophone, par le biais du Programme de  Promotion  de l’Entrepreneuriat des Jeunes (PPEJ) et du Fonds Francophone de la Préparation  Olympique (FFPO). Il a  rappelé,  à  cette  occasion,  que la  jeunesse  africaine  représente  aujourd’hui, à  la fois un atout, si l’on travaille à optimiser  son  talent,  mais  aussi,  une  menace,   si les  dirigeants  ne  prennent pas leurs  responsabilités.

Le  ministre  béninois  a  fini  son mot  sur  une note   de   compassion et de soutien  au Togo  par  rapport  à l’actualité  sociopolitique. Car, comme  il le dit, «ce sont des turbulences que vous connaissez qui n’empêcheront  pas l’avion d’atterrir».

Blandine  TAGBA-ABAKI

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