Le Comité de Concertation entre l’Etat et le secteur privé a tenu, ce mardi 14 novembre 2017, à la Primature, à Lomé, sa toute première réunion, sous la conduite du Premier ministre, Komi Sélom Klassou, président dudit comité.
A l’ouverture de cette 1re réunion du Comité de Concertation entre l’Etat et le secteur privé, le chef du gouvernement a tout d’abord rendu grâce à Dieu « d’avoir permis cette rencontre de ce jour, rendant ainsi effectif et opérationnel le décret N° 2017-049/PR du 31 mars 2017 qui a concrétisé la volonté manifeste du président de la République et du gouvernement de faire du secteur privé, la cheville ouvrière de la croissance économique dans notre pays ». Emanation du président de le République, la présente rencontre, a poursuivi le Premier ministre, vise à « échanger avec les acteurs du secteur privé sur l’évolution des activités économiques en rapport avec la crise socio-politique conjoncturelle actuelle que connaît notre pays. L’idée étant de saisir l’occasion pour discuter avec les opérateurs économiques du privé et surtout les rassurer par rapport aux mesures prises par le gouvernement, sous la houlette du chef de l’Etat, en vue de favoriser l’investissement, susciter la consommation et stimuler la croissance dans notre pays ».
Cette réunion, a renchéri M. Klassou, « a également pour objectif essentiel de prêter oreille aux perspectives du secteur privé en rapport avec l’opérationnalisation du Comité de Concertation entre le secteur privé et le gouvernement et, par des réflexions communes et permanentes, et de renforcer la confiance mutuelle pour un partenariat rentable ». A cet effet, le Premier ministre a rappelé les différentes mesures prises par le gouvernement dans la loi de finances rectificatives exercice 2017 et de la loi des finances exercice 2018, de même que les mesures politiques envisagées par le gouvernement pour trouver une solution viable, et ce, dans un cadre apaisé à la crise actuelle.
« Comme dans la vie de tout être humain, il arrive des moments de réflexion, d’agitation. Mais, avec beaucoup de sérénité, on trouve des solutions viables et durables. C’est ainsi que le président de la République prend les mesures essentielles à cet effet », a souligné le chef du gouvernement.
De leur côté, les responsables du secteur privé ont salué la tenue de cette rencontre, tant espérée. Ils ont relevé les difficultés liées à leurs activités, surtout lors de ces derniers mois de crise socio-politique. Aussi, ont-ils promis de verser leurs contributions au Comité de Concertation, afin d’enrichir les échanges avec le gouvernement.
Dans cette dynamique, le président du Conseil National du Patronat du Togo (CNP-Togo), M. Laurent Tamégnon, s’est réjoui de cette initiative, visant à associer le secteur privé, partenaire privilégié de l’Etat pour échanger, en vue d’apporter des solutions.
En se félicitant de la présence des membres du secteur privé à cette rencontre et de leur apport durant les échanges, le Premier ministre a rappelé le rôle du Comité de Concertation qui, selon lui, ambitionne d’ « associer le secteur privé à la politique de développement du pays ». Dans cette logique, le président du Comité a rassuré les acteurs du secteur privé de la volonté du gouvernement de poursuivre ces échanges dans un cadre concerté. Dans ce sens, M. Klassou a indiqué que les questions recensées lors de la rencontre feront l’objet d’une réunion du comité technique de concertation, prévue par le décret créant le cadre de concertation, se tiendra avant la fin de ce mois, sous la présidence du ministre des Finances. Ceci, en vue de préparer la délibération du conseil de concertation, organe de concertation entre l’Etat et le secteur privé.
Kpinzou EDJEOU
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