Le Premier ministre Komi Selom Klassou a présidé ce 19 avril 2018, à la Primature, la cérémonie de signature d’un protocole d’accord entre le gouvernement et les syndicats du secteur de l’éducation.
Fruit de six semaines de discussions inclusives entre le gouvernement, les syndicats de l’enseignement et d’autres acteurs du secteur de l’éducation, le protocole d’accord issu des travaux d’un groupe de travail, créé à cet effet le 17 janvier 2018, a été conclu entre les parties signataires, à savoir les fédérations des syndicats d’enseignants membres du Cadre permanent de concertation (CPC), la Coordination des syndicats de l’éducation du Togo (CSET) et le gouvernement, sous les regards témoins des centrales syndicales et des associations de parents d’élèves.
Ce protocole d’accord vise à rétablir le climat d’apaisement et de sérénité nécessaire au bon déroulement des activités pédagogiques et scolaires qui ont été perturbées depuis la rentrée scolaire 2017-2018 par des mouvements récurrents de grèves.
« Le Gouvernement se réjoui du fait que, dans le respect de la feuille de route qui vous a été remise, vous avez établi un diagnostic partagé sur l’état actuel de notre école, ses forces et faiblesses, ses réussites, mais aussi les défis à relever sur les cinq prochaines années » a déclaré le Premier ministre en s’adressant aux membres du groupe de travail ayant proposé ce protocole d’accord en complément des conclusions de leurs travaux.
Se félicitant des résultats obtenus à travers une démarche inclusive et participative mais aussi par l’approche globale désormais privilégiée pour la solution efficiente et durable des problèmes du secteur éducatif, le Premier ministre a rappelé les efforts consentis par le gouvernement notamment en matière de revalorisation des primes des enseignants, dès cette année 2018, et d’amélioration de la subvention accordée à l’enseignement confessionnel.
« Au regard de tous ces efforts, à souligner le Premier ministre, le gouvernement demande qu’à l’instar de l’école, où, malgré la pluralité des acteurs (enseignants, surveillants, directeurs, inspecteurs, conseillers pédagogiques, personnels administratifs, etc.) chacun joue parfaitement son rôle et rien que son rôle, que dorénavant, chaque acteur privilégie la performance et l’atteinte des résultats en évitant de poser tout acte exogène à l’école mais dont les conséquences viendraient impacter et perturber le bon déroulement des activités pédagogiques ».
Outre l’invitation adressée à chacune des parties prenantes « à faire preuve de bonne volonté en respectant fidèlement les dispositions du présent protocole d’accord », le Premier ministre a instruit les ministres en charge de l’éducation et de la formation professionnelle à procéder à un réaménagement du calendrier scolaire, un redécoupage devenu impératif pour rattraper les pertes de temps occasionnées par les nombreuses perturbations. Le protocole d’accord signé entre les syndicats enseignants et le gouvernement est structuré en dix points. Ces points réaffirment les engagements des deux parties signataires à éviter toute initiative tendant à affecter le climat de sérénité et d’apaisement ainsi durement retrouvé.
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