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Le GF2D veut voir les femmes plus actives en politique  dans la  zone ouest  africaine

Les participantes à la rencontre
Le GF2D veut voir les femmes plus actives en politique  dans la  zone ouest  africaine

Le Groupe de réflexion et d’action Femme, Démocratie et Développement (GF2D), dans le cadre de son programme d’éducation civique  à l’endroit des femmes, tient, aujourd’hui et demain, en  collaboration avec  la  Fondation Hanns  Seidel  un forum  régional  sur  les enjeux  de la participation de la femme aux élections  locales et  législatives. La  rencontre, qui  va  durer deux jours, regroupe  les  femmes  du Bénin,  du Burkina Faso, du Sénégal et  du Togo  à l’hôtel  Concorde  à Lomé. Cadre d’échanges, ce forum veut encourager l’émergence des femmes en politique  dans la  zone ouest  africaine et particulièrement au Togo.

 Débuté,  ce mardi 24 octobre à Lomé, ce forum  auquel  prennent  part  des femmes du Bénin, Burkina  Faso, Sénégal et  du Togo  exerçant ou ayant exercé de hautes fonctions  politiques notamment de maire, de conseillère municipale, de ministre, de député,  responsables  de parti  politique  et  organisation de la société civile, se veut un cadre de partage d’expériences et d’élaboration de stratégies pour l’émergence des  femmes en politique dans l’espace CEDEAO. Il permettra, particulièrement,  aux  femmes  togolaises de s’inspirer de l’expérience de leurs  consœurs de la sous-région pour une participation active et  massive  aux échéances électorales.

Au programme,  des  panels et partages d’expériences autour des thèmes à savoir : «rôle de la femme dans la  prévention et la  gestion  des  conflits  avant,  pendant  et après les élections », «comment organiser et réussir une campagne électorale», «présentation de bonnes pratiques encourageant la  participation des femmes aux élections dans la sous-région ouest  africaine», ainsi qu’un débat  général  sur les stratégies  pour une meilleure implication des femmes  dans les  processus  électoraux  locaux  et  législatifs.

A l’occasion, la ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’Alphabétisation, Mme  Tchabinandi Kolani  Yentcharé, a salué l’initiative  du GF2D, dont l’objectif  cadre  avec la vision des plus  hautes  autorités du pays, pour un développement  inclusif et une  participation  plus  accrue  des femmes  dans les instances de prise de  décisions. D’où  la  déclaration, en 2012, pour une représentation  paritaire des femmes  en politique, et  une série de formations  en leadership politique à l’endroit des femmes sur l’ensemble  du territoire, a dit la ministre. Des formations bientôt  appuyées  par  un programme  de  mentorat, où les aînées, qui sont  déjà  politiquement engagées, vont servir de  modèles  et entraîner les jeunes filles. «Nous devons donc conjuguer nos efforts pour évoluer ensemble vers cet idéal commun,  afin  de  ratisser large  et  obtenir  des  résultats  à  grande  échelle », s’est-elle adressée au GF2D.  Mais le vrai défi,   aujourd’hui, a poursuivi Mme Kolani Yentcharé, c’est  de  trouver les formules  les plus  adéquates  pour  que les  femmes aient  droit  à la parole  au sein  des  partis  politiques, car, «plus que de simples  militantes  ou électrices, il est question, plus que jamais, d’admettre  les capacités  des femmes  à  occuper  des  postes de responsabilité dans les instances  politiques». Elle a exhorté les  participantes à plus de courage, de volonté et  d’engouement, en vue de devenir de véritables  leaders  dans leurs  communautés.

La secrétaire générale du GF2D, Mme Michelle  Aguey,  a quant  à elle, remercié  la  Fondation  Hanns Seidel  qui  partage  la  vision de son organisation à voir émerger les femmes dans les instances de  décisions à tous les niveaux. Elle a salué  l’émergence, de plus en plus, de femmes  remarquables dans les sphères politiques et  publiques  en Afrique,  ce qui illustre à souhait la capacité féminine de gérer  pacifiquement  et efficacement les  affaires  de la cité.

Blandine  TAGBA-ABAKI

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