La 14e réunion du comité des experts du Conseil de l’Entente se tient, ce lundi 1er octobre 2018, à Lomé. Cette session, axée sur les questions administratives et budgétaires, va réfléchir à de nouvelles stratégies visant, non seulement, à accélérer la mise en œuvre des recommandations des organes, mais également, la mobilisation des ressources nécessaires à la réalisation des projets.
Réuni en sa 14e session ordinaire, le comité des experts du Conseil de l’Entente, va plancher pendant trois jours, sur l’examen du rapport d’activités 2017 du Secrétaire Exécutif, des comptes de l’exercice financier clôturé au 31 décembre 2017, notamment le rapport d’exécution du budget, ceux des organes de contrôle, le collectif budgétaire, ainsi que ceux de l’année en cours.
Sont également au cœur des échanges, l’état d’avancement du programme immobilier et les dossiers du Centre régional de formation pour l’entretien routier (CERFER).
Pour le Secrétaire Exécutif du Conseil de l’Entente, M. Patrice Kouamé, l’organisation sous régionale monte en puissance dans ses activités, avec des actions qui gagnent en lisibilité et en pertinence. Dans ce sens, le don de 5 milliards de FCFA que la BAD a apporté au Conseil, pour la réforme du CERFER, traduit une grande marque de confiance dans l’institution. Il a indiqué que le Conseil de l’Entente occupe les 2/5 de l’espace CEDEAO, le tiers des pays de cet espace et 5 pays sur 8 de l’UEMOA. De ce fait, la nécessité d’une coordination des actions et une approche complémentaire des actions s’imposent. Ce à quoi s’attèle le Conseil avec bon espoir d’aboutir prochainement à des résultats concerts. M. Kouamé a, pour finir, souhaité la bienvenue à un nouvel entrant au Comité des experts, à un nouveau commissaire aux comptes et un président du comité d’audit. Par la même occasion, il a salué l’assiduité et le dévouement des anciens membres du Comité d’experts, ainsi que leur contribution décisive à la réforme en profondeur en cours de l’organisation.
Ouvrant les travaux, la présidente du Comité des experts, Mme Abra Afetse-Tay, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine, a relevé que les attentes des populations des pays membres sont grandes, au regard de la conjoncture économique que ces pays traversent, ajoutée aux nouveaux défis et menaces sécuritaires. Défis, dont les principales causes sont liées à la pauvreté, à l’insuffisance des services sociaux de base et à la question des jeunes. Toutefois, elle dit être persuadée que «si nous mobilisons nos énergies et mutualisons nos efforts, dans un élan de solidarité, nous parviendrons à y faire face. Je ne doute pas de nos capacités et notre volonté commune à cet égard». Sur la question du CERFER, notamment en ce qui concerne la situation des créances des pays membres, Mme Afetse-Tay, a, à nouveau, exhorté les Etats membres à honorer les engagements financiers pour le bien de l’institution. A noter que le Conseil de l’Entente est une organisation de coopération régionale d’Afrique de l’Ouest, à finalité principalement économique, créée le 29 mai 1959. Les pays membres sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo.
Blandine TAGBA-ABAKI
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