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Le Comité de concertation secteur privé-gouvernement recherche de nouvelles solutions pour créer plus de richesses et d’emplois

vue partielle des participants. le Premier ministre ( au milieu)
Le Comité de concertation secteur privé-gouvernement recherche de nouvelles solutions pour créer plus de richesses et d’emplois

Après sa dernière rencontre du 30 avril 2019, le Comité de concertation entre l’Etat et le secteur privé s’est encore réuni, mardi 26 novembre, à la primature, pour échanger, examiner et apprécier le chemin parcouru durant les sept mois écoulés. Ceci, en vue de projeter ensemble les perspectives pour une croissance inclusive escomptée. Cette rencontre, présidée par le Premier ministre Komi SelomKlassou, a permis de rappeler les mesures tangibles et flexibles apportées par le gouvernement, en vue de stimuler les PME/PMI, mais aussi pour rendre très attractif le Togo.

Cette importante rencontre de partenariat stratégique entre le secteur privé et le Gouvernement est une initiative du chef de l’Etat, visant à créer les conditions propres pour aider, de façon optimale, le secteur privé national à devenir toujours plus dynamique, efficace et compétitif, capable de bien jouer sa partition. Elle a été sanctionnée par un relevé de conclusions, lu par le président du Conseil National du Patronat (CNP), M. KwamiTamégnon. Ce relevé de conclusions fait, non seulement, le point des réformes mises en œuvre dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires, mais aussi, des projets structurants du Plan National de Développement (PND) 2018-2022 et des solutions majeures déjà apportées à certaines des  préoccupations du secteur privé.

Dans son intervention de circonstance, le Premier ministre Komi SelomKlassou a remercié les acteurs du secteur privé pour leur participation active à cette rencontre. Selon lui, la réunion répond aux dispositions du décret n°2017-049/PR du 31 mars 2017, instituant le Cadre de concertation entre l’Etat et le secteur privé, en vue de renforcer la confiance mutuelle entre les deux parties et instaurer les conditions d’un dialogue permanent et fructueux.

D’après le chef du gouvernement, au titre des performances réalisées, figurent, entre autres, la relecture du Code des investissements et du Code général des impôts ainsi que l’amélioration substantielle du climat des affaires qui a valu au Togo, dans le rapport DoingDusiness 2020, le rang de 1er pays réformateur en Afrique et 3e au monde. Le Premier ministre a cité également la mise en place, par décret, de l’Agence de Promotion des Investissements et de la Zone Franche (API-ZF), du Comité d’agrément au Code des investissements et au statut de zone franche industrielle. Au nombre des efforts, le gouvernement a favorisé  l’installation  à Lomé du Bureau de la Société Financière Internationale (SFI) qui est le bras armé du Groupe de la Banque mondiale destinée à soutenir les PME-PMI en matière de financement.

Selon le chef du gouvernement, le PND (2018-2022) lancé officiellement le 04 mars, s’inscrit, non seulement dans cette optique, mais reste le reflet de la volonté du gouvernement d’optimiser les formidables opportunités qu’offre le pays à travers la mutualisation des actions publiques- privées. Par ailleurs, il a exhorté le secteur privé à s’investir davantage dans la mise en œuvre du PND et à maintenir le fil de la concertation, pour relever les défis et bâtir ensemble la nation, en vue de son émergence.

Dans les échanges fructueux qui ont suivi, le secteur privé a salué la tenue de la rencontre et félicité le gouvernement pour les mesures déjà prises, tout en réitérant sa disponibilité à jouer pleinement son rôle dans la mise en œuvre du PND. Il a souhaité que le reste de ses doléances trouve aussi un écho favorable auprès du gouvernement.

Komla GOKATSE

 

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