Une journée d’échanges et de diagnostic sur la mise en œuvre de la Charte Africaine de la Jeunesse au Togo, s’est tenue ce jeudi 7 juin, à Lomé. La rencontre est organisée par le Conseil National de la Jeunesse (CNJ-Togo), avec l’appui de l’UNFPA, à l’occasion de la célébration du 10ième anniversaire de cette organisation.
La mission principale du Conseil National de la Jeunesse (CNJ-Togo) est d’assurer pleinement la participation de la jeunesse au processus de développement et de prise de décisions dans le pays. Il défend les intérêts de la jeunesse et des organisations de jeunes auprès des grandes institutions intervenant dans le domaine de la jeunesse. C’est dans ce contexte qu’à l’occasion de la célébration du 10ième anniversaire, cette organisation se propose d’élaborer un rapport sur la mise en œuvre de la Charte Africaine de la Jeunesse (CAJ) au Togo, afin d’évaluer le chemin parcouru après dix ans d’existence et de formuler des recommandations pour leur prise en compte dans l’actualisation de la politique de la jeunesse. Egalement, il s’agit d’impliquer toutes les parties prenantes dans la collecte et la documentation du document. Le thème de cette rencontre est « Quel bilan de la mise en œuvre de la CAJ, dix ans après l’existence du CNJ ».
Après l’historique sur la création du CNJ et la présentation de la CAJ, il ressort que cette organisation est le premier cadre légal institué en Afrique par les acteurs impliqués dans le domaine de la jeunesse qui soutient les politiques nationales, les programmes et les actions en faveur de la jeunesse. Il a pour rôle de permettre aux jeunes de participer aux débats politiques, de contribuer à la consolidation du programme de renforcement des capacités des jeunes dirigeants en Afrique, etc.
A cette occasion, le président du CNJ-Togo, M. Régis Batchassi, a souligné que, c’est pour évaluer le chemin parcouru, après 10 ans d’activités et la mise en œuvre de la CAJ qui est un document de référence des jeunes, que cette rencontre a réuni les membres de cette institution. Pour lui, c’est une nécessité que les jeunes disposent au sein de chaque pays membre de l’UA, un cadre de concertation pour favoriser la participation de la jeunesse africaine au processus de développement tant national, régional qu’international. En ce qui concerne le CNJ-Togo, M. Batchassi a déclaré que l’institution a connu une noble traversée avec à l’actif des acquis pour la jeunesse notamment, l’obtention de divers plaidoyers avec des résultats probants au niveau de la jeunesse. Mais, souligne-t-il, beaucoup de défis restent à relever.
Gisèle SONHAYE-NAPO-KOURA
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