Le Conseil National du Dialogue Social (CNDS) du Togo a tenu, mardi 17 décembre, à la salle de conférence de la SAZOF, sa 1ère séance de la 2è session de l’année 2019.
Deux points essentiels étaient à l’ordre du jour. Il s’agit de l’examen de l’exécution des mesures engagées par l’Etat pour répondre, d’une part aux préoccupations et revendications des enseignants du secteur public qui portent sur : « l’amélioration de la prime spécifique à la fonction d’enseignant », et d’autre part, à celles du groupe des travailleurs portant sur : « la revalorisation de la valeur indiciaire et les échanges de discussions relatives à l’indemnité de départ à la retraite ».
En ouvrant cette session, le président du CNDS, M. KondéSangbana, a expliqué que le Conseil est appelé, dans le cadre de sa mission de promotion de la culture de prévention des conflits de travail dans les secteurs d’activités économiques, à examiner les mesures issues des discussions bilatérales que le ministre Coordonnateur du CNDS, ministre de la Fonction publique, de la Réforme administrative et de la Protection sociale a eu avec les fédérations des syndicats d’enseignants et la coordination des syndicats de l’éducation du Togo. De même qu’avec le groupe des travailleurs, ceci, dans le souci de la recherche d’un climat d’apaisement et de sérénité. « Nous devons, au regard de l’accalmie que nous observons depuis l’année scolaire 2017-2018 et qui se poursuit jusqu’à cette rentrée scolaire 2018-2019, appuyer et soutenir celle-ci, pour qu’elle se maintienne dans l’intérêt supérieur de tous élèves, parents d’élèves et de tous les travailleurs en général. Nos échanges, au cours des présentes assises, devront permettre au Conseil de convenir des mesures idoines capables de mettre un terme aux divergences de vues qui persistent encore à ce stade des discussions », a-t-il souligné.
Rappelons que le CNDS, cadre national d’animation et de gestion du dialogue social (composé de membres du gouvernement, des représentants des organisations d’employeurs et des syndicats de travailleurs) est mis en place par la volonté politique du gouvernement, en accord avec ces partenaires sociaux.
Mélissa BATABA
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