Santé

Le chef de l’Etat Faure  Gnassingbé pose  la première pierre d’un hôpital de référence Saint Peregrini  à Togblékopé

Le chef de l’Etat Faure  Gnassingbé pose  la première pierre d’un hôpital de référence Saint Peregrini  à Togblékopé

Bientôt, le Togo  va ériger un hôpital de référence aux standards internationaux. La pose de la première pierre a été effectuée, vendredi 15 février, par le chef de l’Etat, Faure  Essozimna Gnassingbé, sur le site  dédié au projet, sis en face du terrain de Golf, après l’échangeur d’Agoè-Togblékopé. La cérémonie a connu la participation d’une foule immense, au-devant de laquelle le Premier ministre et son gouvernement, la  présidente de l’Assemblée nationale, des membres  du parlement, des responsables d’institutions nationales et internationales, des ambassadeurs  accrédités  au Togo  et  divers autres invités. Cette infrastructure sanitaire de niveau 4, une fois construite, va rendre l’accès aux soins de santé plus facile pour un grand nombre, en réduisant, de manière sensible, le taux de mortalité et de morbidité. Elle  entend aussi renforcer l’équité dans l’accès aux soins de santé, mais surtout,   réduire les évacuations sanitaires, souvent  très onéreuses.

Le président de la République, Faure Essozimna  Gnassingbé, conformément à son mandat social et dans le cadre de la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND 2018-2022), a lancé, le 15 février, les travaux de construction de l’hôpital Saint Peregrini, à Togblékopé, dans la préfecture d’Agoènyivé. Cet hôpital de référence aux standards internationaux du nom du Saint protecteur des malades désespérés, est le fruit d’un partenariat avec la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), organisme de droit privé d’utilité publique, chargé de la couverture sociale des travailleurs du Togo. Cette infrastructure sanitaire de référence prévue sur 60 000m² de terrain et 11000m² de surface hospitalière est une réponse du gouvernement togolais aux différents problèmes que connait le secteur de la santé. L’hôpital SaintPeregrini disposera d’un plateau technique ultramoderne, permettant de faire 80000 consultations annuelles, 10 000 hospitalisations de très courte durée, de la télémédecine et de la téléinterprétation de l’intelligence artificielle d’aide à l’interprétation. Tout ceci, avec des médecins formés dans les meilleurs hôpitaux internationaux et régulièrement accrédités, des équipements médicaux modernes et parfaitement entretenus, etc. Même si la principale clientèle visée reste celle du territoire national, l’hôpital mise sur une population ouest africaine, estimée à plus de 325 millions d’habitants.

Une structure sanitaire de  référence pour  mettre  fin aux évacuations sanitaires qui reviennent  souvent  très cher

Selon le directeur de la CNSS, Mme Ingrid Awadé, cet hôpital sera conçu et équipé de manière à offrir  aux professionnels et experts, un cadre de travail de  très haut niveau, aligné sur les critères et standards internationaux. Les patients bénéficieront d’un environnement propre, rassurant qui n’aura rien à envier aux meilleures  adresses de l’Afrique. «Par le financement de ce projet, la CNSS allie la mise en œuvre de deux principes majeurs qui encadrent le placement de ses  réserves :la rentabilité des placements et la satisfaction des besoins socio-économiques des populations couvertes», a expliqué Mme Awadé. Elle  a rappelé les coûts onéreux engendrés par les  évacuations sanitaires extérieures par son institution et estimé que cet hôpital, une fois construit, apportera  une réponse à cette situation. Aussi, a-t-elle relevé, cet hôpital aura des impacts multiples sur le bien-être collectif, notamment sur les populations, les ménages, les utilisateurs potentiels,  sur la politique de l’emploi, sur la protection sociale  en général, et le régime général géré par son institution, en particulier. Car, «la santé est un puissant vecteur de croissance socio-économique et  un facteur  réducteur  de la pauvreté. Une population en bonne santé est une source intarissable de  richesse et de  productivité», a-t-elle  ajouté.

A l’occasion, le ministre de  la Santé et de l’Hygiène publique, Pr Moustafa Mijiyawa, a  apprécié  et  salué l’érection prochaine de l’hôpital Saint Peregrini au Togo, eu égard aux difficultés et aux déficits en soins de santé  abordables et de qualité. Car, il vient relever un défi au cœur de la politique du gouvernement et des priorités du chef de l’Etat, qui, dans cette  perspective, a enclenché le processus de  contractualisation des structures hospitalières du pays, pour s’assurer de leur bonne gestion. Une contractualisation qui porte, selon le ministre  Mijiyawa,  la promesse d’une amélioration sensible des prestations offertes aux patients. Cependant, à son avis, le futur hôpital Saint Peregrini ne constituera pas une concurrence déloyale pour les structures existantes. Il va s’inscrire dans une logique de  complémentarité des offres de services et des prestations dans un domaine qui exige le renouvellement constant des technologies, l’actualisation perpétuelle des connaissances et des ressources.

Au nom des populations de sa circonscription, le préfet d’Agoènyivé, Col. HodabaloAwaté, a exprimé son immense gratitude au chef de l’Etat et à son gouvernement, pour leur politique de grands travaux.

La cérémonie a pris fin avec la pose proprement dite de la première pierre, par le président Faure Gnassingbé, dans une ambiance de liesse générale.

Blandine  TAGBA-ABAKI

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