Les travaux marquant la 31ème session ordinaire de l’Union africaine (UA) ont pris fin, dans la soirée du 2 juillet à Nouakchott, capitale de la Mauritanie. Etait présente, une vingtaine chefs d’Etat et de gouvernement, dont le président de la République Faure Essozimna Gnassingbé, qui a marqué de son empreinte et par sa diplomatie agissante, les travaux. Le thème principal de cette rencontre a été «vaincre la corruption, une voie durable pour la transformation de l’Afrique ».
L’un des faits marquants de ce sommet est l’accession du Togo à la tête du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’UA. Ce qui a permis au président Faure Gnassingbé de présenter, au cours d’une séance à huis clos, la revue de la situation sécuritaire dans toutes les zones en conflits sur le continent, notamment en République Démocratique du Congo (RDC), au Burundi, et au Soudan du Sud. Le rapport d’activité du Conseil et celui de mise en œuvre de la feuille de route de l’UA sur les mesures pratiques à prendre pour faire taire les armes en Afrique d’ici 2020 ont également été présentés. Les chefs d’État ont félicité le gouvernement togolais pour les rapports qui ont été présentés.
Le Togo a marqué toujours son engagement auprès des Nations Unies et de l’Union africaine dans les opérations de maintien de la paix en Afrique et ailleurs. Ce qui explique la présence des contingents togolais des forces de défense et de sécurité dans les zones de conflits armés sur le continent.
À l’agenda du Conseil de Paix et de Sécurité sous la présidence du Togo, sont inscrits plusieurs rencontres et déplacements : un examen de la situation en RDC, une rencontre avec le Secrétaire Général des Nations Unies à Addis Abeba, une rencontre conjointe entre le CPS de l’UA et le Conseil de Sécurité des Nations Unies à New York et un déplacement avant la fin du mois de juillet en Guinée Bissau.
Le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, désigné par ses pairs, « champion du marché unique africain », lors du 30ème sommet de Kigali, le 29 janvier dernier, a présenté au cours de la rencontre de Nouaktchott, les résultats de ses démarches visant à faire du Marché unique Africain du Transport Aérien (SAATM) une réalité. Le Marché unique Africain du Transport Aérien est un chantier qui vise à créer un vrai marché aérien en Afrique et à faire profiter le boom du secteur aux compagnies aériennes du continent. Il devra également stimuler les investissements transfrontaliers dans les industries de productions de services, dont le tourisme.
Plusieurs d’autres questions prioritaires de l’agenda 2063 de l’Union, notamment les réformes institutionnelles, le libre-échange continental, les négociations pour les nouveaux accords ACP-UE, les crises sociopolitiques, la paix et la sécurité en Afrique et la crise migratoire étaient inscrites au programme de ces assises. Elles ont fait l’objet de débats et plusieurs accords ont été signés, dont l’adhésion de 5 états supplémentaires au protocole instaurant une zone de libre-échange.
Il faut rappeler qu’en marge de ce 31ème sommet, le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, a eu plusieurs rencontres bilatérales avec ses homologues notamment du Burkina Faso, du Congo, du Gabon, de la Guinée Équatoriale, du Niger et du Sénégal. Au menu de leurs discussions, le prochain sommet devant se tenir entre la CEDEAO et la CEEAC.
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