Culture - Tradition

Le chef de l’Etat assiste à la danse Kamou en hommage à feu Gnassingbé Eyadema

Le président Faure Gnassingbé et ses invités de marque à la célébration
Le chef de l’Etat assiste à la danse Kamou en hommage à feu Gnassingbé Eyadema

Le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a assisté, le mercredi 5 février 2025, sur l’esplanade du palais des congrès de Kara, à la danse du terroir « Kamou », initié dans le cadre des 20ans du rappel à Dieu du président Gnassingbé Eyadema.  

La manifestation a mobilisé une foule nombreuse au-devant de laquelle, les autorités administratives, politiques, militaires et traditionnelles et autres invités de marque, notamment les anciens chefs d’Etat du Benin, du Mali, Niger et du Tchad.

Le passage du groupe T’Boll de Bassar

A travers cette danse, le peuple togolais entend honorer la mémoire d’un grand homme qui lui a laissé un grand héritage en matière de valorisation de la culture du terroir. Il s’agit également de promouvoir et de préserver la diversité culturelle, symbole de paix, de cohésion sociale et du vivre ensemble.

Le corps saupoudré de talc et au son du cor, des flutes, des castagnettes et gong en main, les danseurs ont fait leur entrée dans l’arène par la danse « soo ». Ils ont salué le chef de l’Etat et ses invités avant de commencer la danse Kamou.

Dans une d’ambiance festive, les danseurs ont émerveillé l’assistance par leurs mouvements de danses et chants véhiculant les valeurs de paix, de l’unité et de concorde nationale que feu Gal. Eyadema avait su incarner et laisser comme héritage.

Le groupe de Dankpen

Pendant plus d’une heure d’horloge, aux divers sons et rythmes des instruments, les groupes folkloriques à savoir : « T’boll » et filles vierges de Bassar ; « Tchégéré » de Kabou ; « Wola, Kinatchoung, Itchayalé » de Dankpen ; « bladé » de Bapuré ; « Ayota » de la Kéran ; « Sintou Djandjagu » de Doufelgou ; « Kpadja » de Landa et « N’djobi » de Solla (Binah) se sont succédés pour montrer leur savoir-faire artistique et culturel au grand bonheur du public.

Toutes ces danses sont exécutées généralement au moment des grands évènements heureux ou malheureux pour reconnaître la grandeur et le parcours exceptionnel des grands hommes. 

A l’issue de la danse Kamou, un concert de chant chorale qui a vu la participation de six groupes de chorales a tenu en haleine le public.

 (ATOP)

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