La 9e séance plénière de la 2e session ordinaire de l’année, consacrée à l’étude et à l’adoption du projet de loi de finances, gestion 2017, s’est tenue, le 27 décembre, à Lomé. Les travaux se sont déroulés au siège de l’institution parlementaire, sous la présidence de l’honorable Dama Dramani, en présence du ministre de l’Economie et des Finances, M. Sani Yaya et de son collègue chargé de la Planification et du Développement, M. Kossi Assimaïdou. A l’issue, des débats, les députés ont voté le budget de l’exercice 2017, qui s’équilibre en recettes et en dépenses à 1.227,4 milliards de francs CFA. Ce montant connaît une progression de 21,61% par rapport au budget initial de 2016 et de 5,9% par rapport au collectif budgétaire 2016.
Le vote est intervenu après un débat parlementaire suivi de l’orientation de vote faite par les présidents des groupes parlementaires ANC (Alliance Nationale pour le Changement), de UNIR (Union pour la République), respectivement, Me Djigbodi Isabelle Manavi Améganvi, et M. Christophe Tchao.
Me Améganvi a porté des réserves sur divers éléments, avant de déclarer que ce budget « n’apporte aucune réponse aux attentes légitimes des populations à la base… ». Ainsi, elle a laissé entendre que le groupe ANC ne donne pas sa caution à cette loi de finances.
Par contre, le président du groupe parlementaire UNIR, M. Tchao, a salué les efforts déployés par le gouvernement pour « s’attaquer aux problèmes sociaux de nos populations… », à travers divers programmes et projets de développement. A ce titre, il a invité ses collègues du groupe parlementaire à se prononcer favorablement pour cette loi des finances, gestion 2017.
Permettre au gouvernement de poursuivre sa politique de développement
Le commissaire du gouvernement, M. Sani Yaya, ministre de l’Economie et des Finances, a exprimé sa satisfaction. « L’adoption de la présente loi de finances 2017 permet au gouvernement de poursuivre la mise en œuvre de sa politique de développement », a-t-il dit. Selon lui, cet engagement, en 2017, sera soutenu par 46,8% des dépenses budgétaires orientées vers les secteurs sociaux : éducation, santé, développement socioéconomique de base, agriculture, eau et électrification rurale. Mais aussi, par des mesures visant à créer un environnement propice pour l’accélération de la croissance économique profitable aux couches sociales les plus vulnérables du pays.
Le président de l’Assemblée nationale, l’honorable Dama Dramani, a exprimé la même gratitude à l’endroit de ses collègues députés. Il a souligné que le texte de loi de finances est un instrument capital de politique économique et budgétaire. « Les délibérations en commission et celles de ce jour en plénière, enrichies par de nombreuses contributions les unes aussi pertinentes que les autres, ont montré à suffisance que les choix du gouvernement sont jugés permanents et crédibles », s’est-il félicité. Aussi, a-t-il réaffirmé que « les prévisions budgétaires 2017 sont axées sur la poursuite de l’amélioration des conditions de vie et de travail des populations et des travailleurs, le bon fonctionnement de l’Etat, la poursuite du développement harmonieux et équilibré du pays et la protection des catégories sociales les plus vulnérables».
Martial Kokou KATAKA
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