La présidente de l’Assemblée nationale, l’honorable Yawa Djigbodi Tsègan, a échangé, le 28 septembre 2023, au siège du parlement, avec deux personnalités. La première audience est allée à l’ambassadeur de l’Inde au Togo, M. Sanjiv Tandon. Les échanges entre les deux personnalités ont porté sur les pistes de coopération entre l’Inde et le Togo.
La deuxième entrevue a été accordée à Mme Edith Gingras, directrice régionale Afrique et Moyen-Orient du Centre parlementaire canadien. Celle-ci est allée présenter les axes du projet de la promotion de la bonne gouvernance et du renforcement des institutions à l’égalité des sexes, afin de recueillir les observations de la présidente de l’Assemblée nationale, pour sa mise en œuvre.
L’ambassadeur de l’Inde au Togo, M. Sanjiv Tandon, s’est entretenu, avec la présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Djigbodi Tsègan. Les discussions ont tourné autour du renforcement de la coopération entre les deux pays. Au sortir de l’audience, M. Tandon a laissé entendre que c’était un privilège pour lui de rencontrer la présidente de l’Assemblée nationale. « En ce qui concerne la visite d’aujourd’hui, j’ai été très ému, parce que nous avons eu l’opportunité de discuter et revoir plusieurs secteurs de coopération bilatérale. Nous voulons surtout renforcer la coopération parlementaire entre les deux pays », a-t-il dit.
Notons que l’Inde et le Togo coopèrent dans divers domaines, notamment l’agriculture, le développement à la base, la santé, l’eau, l’énergie, l’éducation, la formation et le commerce, à travers le financement des projets.
Echanges de civilités entre les deux personnalités.
La directrice régionale Afrique et Moyen-Orient du Centre parlementaire canadien, Mme Edith Gingras, pour sa part, a indiqué qu’il était question pour elle de voir avec l’honorable Tségan, comment son institution pouvait soutenir le parlement togolais à adopter les politiques visant à faire progresser les pratiques démocratiques, la promotion de la bonne gouvernance et du renforcement des institutions à l’égalité des sexes et à la justice sociale. « Ce projet de quatre ans a pour objectif de mettre en lumière le rôle crucial du genre dans les institutions parlementaires et d’inspirer une action éthique et sensible. Nous voulons voir comment appuyer le parlement à mettre en place un plan stratégique et des législations qui répondent plus aux questions liées au genre et comment on peut collaborer avec les OSC », a-t-elle fait savoir. Elle a ajouté que ce projet prend en compte le Ghana et le Kenya et va permettre de profiter des échanges avec les autres parlements, dont le parlement canadien. « Avec ces opportunités, ce serait une occasion pour tous les parlements d’apprendre et de s’améliorer », a-t-elle conclu.
Yankolina M. TINGAENA
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