Il est ouvert, ce lundi 23 avril, à Lomé, les travaux d’un «séminaire sous régional de renforcement des capacités, en matière d’élaboration, de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des Stratégies Nationales de Développement de la Statistique (SNDS) ». La rencontre, initiée par l’Observatoire Economique et Statistique d’Afrique Subsaharienne (AFRISTAT) vise à promouvoir les SNDS, comme cadre d’amélioration de la production et d’utilisation des statistiques officielles.
Il sera question, au cours de cet atelier de Lomé, de mener des réflexions collectives devant permettre aux SNDS de servir véritablement de cadre pour la production pérenne d’indicateurs relatifs aux ODD, en lien avec le processus de développement national.
L’exercice se focalisera aussi sur les approches méthodologiques d’élaboration des SNDS, avec la prise en compte des agendas et recommandations internationaux, et sur la promotion de l’utilisation des guides d’intégration des statistiques sectorielles en Afrique etc.
En donnant le ton aux travaux, le représentant du ministre de la Planification du Développement, M. Essohanam Edjéou, a rappelé que les bonnes statistiques font partie intégrante d’un environnement favorable au développement. Elles fournissent une évaluation fiable des indicateurs sociaux et économiques clés, couvrant tous les aspects du développement, depuis la mesure de la production économique et de l’inflation, jusqu’à celle du bien-être de l’individu. «De bonnes statistiques sont donc nécessaires, car elles constituent un gage de bonne gouvernance. Elles permettent également de mesurer les rapports, les produits, les résultats et l’impact des politiques publiques », a dit, M. Adjéou.
De son côté, le directeur général d’AFRISTAT, M. Cosme Vodounou a fait savoir que tous les pays ont fait des avancées notables dans la production des données statistiques, notamment les comptes nationaux, les indicateurs de suivi de la conjoncture économique… à travers la mise en place de cadres cohérentes de programmation dans la mise en œuvre des SNDS. Néanmoins, a-t-il confié, un certain nombre de problèmes demeure et réduit les effets de la mesure des performances des politiques et stratégies de développement national.
La BAD, quant à elle, à travers son représentant, M. Fessou Emessan Lawson, a réitéré sa disponibilité à accompagner AFRISTAT dans la perspective d’une production de statistiques de qualité.
Bernadette A. GNAMSOU
RSS