Un séminaire d’information et de capitalisation sur le projet Sustainable Use of Natural Resources and Energy Finance Afrique de l’Ouest (SUNREF), le label finance verte de l’Agence Française de Développement (AFD) réuni, à Lomé, près de 125 acteurs issus du secteur bancaire, du secteur privé, de l’environnement et de l’énergie. Objectif, leur présenter le projet qui se positionne comme une opportunité pour les entreprises et les particuliers de concrétiser leurs projets en encourageant les institutions financières locales à les financer.
Développé par l’AFD face à l’ampleur des besoins énergétiques et des enjeux environnementaux et doté d’une enveloppe de 30 millions d’Euros soit environ 20 milliards de FCFA, le programme est déployé avec la participation financière de l’UE, en partenariat avec le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM). En complément de ce soutien financier, un appui technique accompagne les entreprises et les banques, notamment dans l’identification des opportunités d’investissements, d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables, le montage et le suivi des projets, ainsi que la sélection des technologies les mieux adaptées. Au Togo, SUNREF est déployé en partenariat avec deux banques régionales, Orabank et la Société Générale de Banques. Il a permis de financer trois projets dans les secteurs de l’industrie (Sototole, ATS) et de l’hôtellerie (Hôtel Sancta Maria).
Le directeur de l’AFD, M. Benoît Lebeurre a, à cet effet, salué le travail effectué pour l’émergence de ces 3 projets au Togo, qui ont permis de réduire de plus de 50% la consommation en énergie électrique des bénéficiaires.
Selon le coordinateur de SUNREF Afrique de l’Ouest, M. Roger M’Gbra N’Guessan, une entreprise ou un particulier qui accède à l’énergie, c’est un moyen de production de la richesse et surtout d’amélioration du bien-être de la population. A son avis, le Togo a un secteur privé très dynamique qui a su tirer des avantages de cette initiative mise en place par l’AFD. C’est pourquoi, 4 projets ont été financés dont 3 décaissés qui produisent des effets concrets sur le terrain, à travers le renouvellement des outils de production économiques, etc. Il a relevé que le Togo dépend pour son énergie d’une grande partie en importation et surtout, de plus en plus, ces dernières années, des installations qui fonctionnent avec des centrales thermiques. Ces centrales thermiques produisent beaucoup de gaz à effet de serre. Donc, en faisant une utilisation rationnelle de chaque kilowatt/ heure produit, on réduit à la base les rejets des gaz à effet de serre. De ce fait, a ajouté M. N’Guessan, la dimension environnementale est très forte et participe à l’Accord de Paris qui stipule que chaque pays s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
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