A l’issue de la visite d’Etat de 72 heures en République de Kenya, le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé et son homologue Kenyan, Uhuru Kenyatta mettent en route une coopération bilatérale historique entre le Togo et le Kenya. Les deux chefs d’Etat ont échangé sur les opportunités de coopération tant au plan socio-économique que sécuritaire.
Invité d’honneur à la célébration du 53e anniversaire de la République du Kenya, la présence du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé dans ce grand pays de l’Afrique de l’Est, marque l’ère d’une coopération dynamique entre le Togo et le Kenya. Au cours des entrevues entre les deux hommes d’Etat, les sujets relatifs au partage d’expériences dans le développement des secteurs économiques et infrastructurels ont été évoqués.
Ainsi, à son départ de Nairobi, le président de la République a été salué, à l’aéroport Jomo Kenyatta, par son frère et ami Uhuru Kenyatta, après un cérémonial d’honneur à la hauteur d’une telle visite.
Comme veut le traditionnel Protocol, peu avant, le chef de l’Etat a fait une déclaration pour exprimer ses remerciements au peuple et au gouvernement Kenyan pour l’honneur fait à sa personne en l’associant à cette célébration. Et, à propos de cette commémoration de la fête de l’indépendance, il a rendu un vibrant hommage aux figures de lutte pour la liberté et l’autodétermination des peuples africains, à l’instar des Kenyans. Egalement, le président Faure Gnassingbé a félicité les autorités kenyanes pour leurs efforts et engagements caractérisés par le développement d’une économie diversifiée pour un Kenya émergent, un Kenya, dont l’expérience devrait inspirer les autres pays africains.
Le chef de l’Etat a dit être impressionné par tout ce qu’il a vu comme savoir-faire du peuple kenyan dans son ensemble et a salué le bon élan d’une relation de coopération et de solidarité qui commence déjà entre les deux pays. Il a surtout, une fois encore, rendu hommage au président Kenyatta pour le bon sens d’homme d’Etat qu’il incarne avec sa présence remarquable lors du sommet de Lomé sur la Sécurité et la Sûreté et le développement en Afrique ayant permis l’adoption de la Charte de l’UA sur la question.
Le président de la République a indiqué que la question sécuritaire reste, aujourd’hui, un enjeu majeur, un défi à relever et les Etats africains doivent impérativement se mettre ensemble pour mettre un terme à cela. Faisant, notamment allusion aux situations d’insécurité engendrée par les actes de banditisme et de terrorisme, dont font face certains pays des régions (Boko Haram au Nigeria, Aqmi au Mali, les Shebabb en Somali). Il faut, pour cela, conjuguer des efforts et mettre en synergie les moyens stratégiques. Car, a précisé le président Faure Gnassingbé, sans une paix durable, les initiatives de développement deviennent vaines.
Le président de la République n’a pas passé sous silence la candidature de Mme Amina Mohamed, ministre des Affaires étrangères du Kenya à la présidence de la Commission de l’Union Africaine (UA), affirmant que cette candidature mérite le soutien de tous.
Pour sa part, le président Kenyatta dans un mot introductif, a exprimé sa reconnaissance à son homologue togolais pour avoir assisté à la célébration de l’indépendance de son pays. Il s’est également réjouit des liens de coopération que les deux Etats s’engagent à développer.
Jules LEMOU
RSS