Une délégation togolaise, conduite par Mme Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma, ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’Alphabétisation, participe, depuis le 14 mars 2022 à New York, à la 66ème Session de la Commission de la Condition de la Femme. Cette session est une occasion pour la délégation, de présenter les efforts réalisés par le Togo dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques en lien avec les femmes.
Placée sous le thème « réaliser l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles dans le contexte du changement climatique et des politiques et programmes de réduction des risques environnementaux de catastrophes », cette 66ème Session de la Commission de la Condition de la Femme permet au Togo, de présenter les efforts réalisés dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques en lien avec les femmes et les filles. C’est la ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’Alphabétisation, Mme Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma, qui a présenté la déclaration du Togo aux membres de la Commission de la Condition de la Femme. Elle a indiqué que malgré les efforts consentis par les différents Etats, les effets des changements climatiques sont de plus en plus intenses et fréquents. Les conséquences de ce phénomène sont particulièrement ressenties par les femmes et les filles. Cette situation a amené le Togo à réorienter sa planification du développement, ainsi que sa gouvernance économique vers un développement résilient face aux changements climatiques. Des mesures et diverses actions ciblées ont donc été mises en œuvre, notamment dans les secteurs de l’énergie, des transports, de la foresterie et de l’agriculture, en veillant à la participation effective des femmes et des filles à toutes les étapes du processus, a souligné la ministre.
Les efforts du Togo se situent aux plans juridique, stratégique et institutionnel
Mme Apédoh-Anakoma a rappelé qu’au plan juridique et sur le plan international, le Togo a ratifié plusieurs instruments internationaux, notamment, la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, l’Accord de Paris sur le climat, la Convention des Nations Unies sur la biodiversité.
Au niveau national et en lien avec les engagements pris, le Togo a adopté différents textes de loi règlementant la gestion de l’environnement et des ressources naturelles, dans une approche participative et inclusive.
Au Plan stratégique, le pays dispose et met en œuvre des documents de politiques, stratégies et plans nationaux, dans les différents domaines de gestion de l’environnement. Ces documents portent, entre autres, sur la pêche et l’aquaculture, l’agriculture, la réduction des risques de catastrophes naturelles, la lutte contre les changements climatiques, la gestion des contingences multirisques.
Au Plan institutionnel, il a créé une agence de protection civile, pour assurer les actions de prévention et de gestion des catastrophes naturelles, une agence de gestion de l’environnement et un service de gestion des catastrophes est opérationnel.
Des projets et programmes mis en œuvre au bénéfice des femmes et des filles
A ses dires, ce dispositif national permet au Togo d’apporter le plus efficacement possible, sa contribution à la lutte contre les changements climatiques, et au renforcement de la résilience des communautés. Les actions réalisées se sont traduites par la mise en œuvre des projets et programmes au bénéfice des femmes et des filles. La ministre en charge de la Promotion de la Femme a saisi cette occasion, pour féliciter le leadership du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, qui a permis la réalisation de ces différents résultats.
Malgré ces efforts, a signalé Mme Apédoh-Anakoma, de nombreux défis restent encore à relever, notamment, l’ambition du Togo de parvenir à l’horizon 2030, à une réduction d’émission de CO2, de 6237 Giga grammes, correspondant à une progression de 20,51% contre 11,14% signalés en 2015. L’atteinte de cet objectif se fera avec la participation de l’ensemble des acteurs impliqués y compris des femmes qui constituent les premières actrices de développement.
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