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La digitalisation au service de la finance inclusive au Togo

Photo de famille des participants
La digitalisation au service de la finance inclusive au Togo

Le Secrétariat  d’Etat auprès de la  présidence de la République, chargé de l’Inclusion Financière et du Secteur Informel,  organise un atelier de formation stratégique sur les modèles d’affaires, à l’intention des prestataires de services financiers pour la finance numérique.  Cette  formation de cinq jours va permettre aux participants, acteurs de téléphonie mobile, responsables  de canaux  de  distribution et  d’opérations, ainsi que  des prestataires de  services financiers de  définir  la stratégie de digitalisation du système inclusif financier.

Il s’agit d’une  initiative pour appuyer les services financiers axés  sur  l’épargne aux personnes  à faibles  revenus,  en particulier, les  femmes  et  des  personnes  vivant  dans  des  zones  rurales.

Les  travaux vont  être axés  autour  des  modules, notamment  des généralités sur les  services financiers  digitaux,  des  opportunités  et la mise  en  œuvre  des  partenariats  pour le secteur  de la finance, des modèles d’affaires possibles dans la finance digitale.

Mme Mazamaesso Assih,  secrétaire  d’Etat auprès de la présidence de la République chargé de l’Inclusion Financière et du Secteur  Informel,  s’est  félicitée  de la  tenue de cette formation  à l’endroit  des  Systèmes  Financiers Décentralisés (SFD), confrontés à la pression d’évoluer vers  la  digitalisation des  services  financiers  qu’ils  offrent. Selon  la  Secrétaire d’Etat, il  est  question d’apporter une réponse à un  problème. Celui d’accès aux services financiers et  d’améliorer la réduction des disparités de revenus et l’accroissement de la croissance économique inclusive.

«Avec cette  formation, les responsables des SFD  seront à même de choisir le meilleur modèle  d’affaires sur la base d’une évaluation de  l’environnement, de leurs objectifs, ainsi  que  de leurs  capacités internes en identifiant les  risques  inhérents à la finance digitale et les moyens  d’atténuation », a relevé Mme Assih. Elle a  exprimé  sa  reconnaissance à l’UNCDF  et à la  Fondation  MasterCard pour  leur  appui  et  expertise  en matière  de  digitalisation des  services  financiers.

Jules LEMOU

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