Une convention de partenariat a été signée, mardi 25 Avril à Lomé, entre la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES) et l’Autorité de Contrôle des Assurances et de Prévoyance Sociale (ACAPS) du Royaume du Maroc, en vue de renforcer la coopération et l’échange entre les deux institutions dans le domaine du contrôle de la prévoyance sociale. Les documents ont été paraphés pour le compte de la CIPRES par son secrétaire exécutif, Mme Cécile Gernique Djukam Bouba et du côté d’ACAPS par la directrice de la Communication et des Relations internationales, Mme Siham Ramli. Par cet acte, les deux signataires s’engagent à assurer une supervision efficace et développer des outils de contrôle adaptés aux évolutions constantes de la société.
Poignée de mains entre Mme Cécile Djukam Bouba (à droite) et Mme Siham Ramli
La mise en œuvre effective de la convention signée, entre la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES) basée au Togo et l’Autorité de Contrôle des Assurances et Prévoyance Sociale (ACAPS) du Royaume du Maroc, contribuera à la réalisation des objectifs de bonne gouvernance des systèmes de sécurité sociale et également d’extension de la couverture en matière de sécurité sociale à l’ensemble des populations des deux structures.
En effet, la prévoyance sociale est un domaine en constante évolution qui exige des organismes gestionnaires qu’ils s’adaptent en permanence aux changements pour garantir la viabilité financière et la pérennité des régimes de sécurité sociale. Les contraintes liées aux mutations diverses et rapides que connaît ce secteur rend indispensable une démarche de mutualisation des efforts. Ceci, en vue de faciliter l’accomplissement des missions dévolues aux autorités chargées de la surveillance. CIPRES et ACAPS conscientes de la situation, ont commencé, très tôt, par développer des voies et moyens actifs de coopération pour faire face à cette condition.
Ainsi, cette convention de partenariat permettra aux deux institutions de développer un riche échange de connaissances, d’expertises et de meilleures pratiques en matière de contrôle des organismes de prévoyance sociale. Elle favorisera également le développement de projets concrets et permettra de coordonner les actions pour atteindre des objectifs communs de protection des citoyens. A travers cette signature, les deux structures affirment leur engagement commun en faveur du développement des secteurs de la prévoyance sociale en Afrique avec pour objectif l’amélioration des conditions de vie des populations.
Stimuler l’innovation et la promotion du développement de la sécurité sociale en Afrique
A cette occasion, le secrétaire exécutif de la CIPRES, Mme Cécile Gernique Djukam Bouba, a souligné que la présente cérémonie marque une étape importante dans l’histoire de son institution. Elle est convaincue que le renforcement de cette coopération technique entre les pays du Sud constitue le moyen par excellence pour stimuler l’innovation et la promotion du développement de la sécurité sociale en Afrique. Ce partenariat permettra, en outre, de générer de nouvelles idées et des projets concrets répondant aux besoins spécifiques de la population africaine, a signifié Mme Cécile Djukam Bouba. Pour elle, l’ACAPS dispose d’une bonne expérience en matière de supervision du secteur de la prévoyance sociale, tout en sachant que le système de sécurité sociale marocain connaît à peu près les mêmes évolutions que celui des Etats de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES). « La CIPRES se réjouit de voir ce jour la concrétisation d’une action africaine pour les structures africaines. Fière donc de pouvoir coopérer avec une si prestigieuse institution, en vue de mutualiser les compétences pour faire face ensemble aux défis de l’accomplissement de leurs missions », a confié Mme Djukam Bouba.
Les membres des deux institutions présents à la cérémonie.
Pour sa part, la directrice de Communication et des Relations internationales de l’ACAPS, Mme Siham Ramli, a fait savoir que la signature de cette convention de partenariat avec la CIPRES est le fruit d’une étroite collaboration menée, depuis 2018. Ce geste, selon elle, revêt une importance particulière, car il témoigne de la volonté des deux institutions de renforcer leurs compétences et de partager les meilleures pratiques de leurs systèmes de contrôle des organismes de prévoyance sociale. Etant donné que les préoccupations et situations sont similaires en Afrique, cette convention permettra donc de voir quelles sont les particularités qui sont gérées au niveau des pays. Ceci, dans le but de pouvoir en tirer les conclusions nécessaires qui s’imposent, a relevé Mme Ramli. « Aujourd’hui, nous avons une population large qui n’est pas forcément couverte. Notre rôle au sein des instances de régulation pour la partie prévoyance sociale, c’est de voir si les gens bénéficient d’une couverture qui leur permette, à l’avenir, de faire face aux imprévus dans un monde en perpétuel changement. Il s’agit pour nous d’aider les populations à avoir une couverture médicale et une couverture de retraite leur permettant de pouvoir terminer leur vie en toute beauté », a-t-elle ajouté.
Bernadette A. GNAMSOU
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