Le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, a accordé, vendredi 20 octobre 2023, à son cabinet, deux audiences. La première est allée à la vice-présidente de Zonta International, Mme Fernanda Gallo-Freschi, venue présenter la mise en œuvre du projet « la jeune fille » et recueillir des suggestions multiformes. Mme Tomégah-Dogbé a, ensuite, conféré avec le directeur régional UEMOA de Mastercard fondation, M. Serge-Auguste Kouakou en visite au Togo, pour présenter l’organisation, ainsi que ses différents domaines d’intervention sur le terrain. L’occasion a aussi permis à M. Serge-Auguste Kouakou de faire le compte rendu d’une mission réalisée en amont.
Le tête-à-tête entre le PM et M. Serge-Auguste Kouakou de Mastercard.
Reçue par la cheffe de gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé, la vice-présidente de Zonta International, Mme Fernanda Gallo-Freschi a, à sa sortie d’audience, expliqué avoir discuté avec le Premier ministre du programme de la 26e conférence du district 18 du Zonta International qui s’est déroulée, du 19 au 21 octobre 2023. Pour elle, il a aussi été question au cours de l’entrevue de solliciter les différentes suggestions de l’autorité, en vue de mener à bien le projet « la jeune fille », porté par le Zonta.
« Je tiens d’abord à remercier son excellence pour l’honneur de nous recevoir. C’est très important pour notre organisation d’aller dans les différents pays, dans lesquels elle est implantée, afin de pouvoir avoir l’appui des autorités. Nous avons aussi demandé cette rencontre pour avoir des suggestions sur différents sujets, spécialement tout ce qui est important à faire dans le domaine des droits humains, des femmes et des filles ici au Togo », a-t-elle laissé entendre. La vice-présidente a également fait savoir que Zonta International célèbre, cette année, le centenaire de ses services internationaux. « Nous avons investi près de 36 millions de Dollars, dont la moitié en Afrique et principalement au Togo. Donc, il est important de savoir exactement si nous sommes dans le canevas des priorités du gouvernement », a-t-elle précisé. « Son excellence nous a prodigué des conseils, de continuer à travailler surtout pour l’éducation des jeunes filles, l’impact des changements climatiques et la lutte contre les violences faites aux femmes », a-t-elle ajouté.
A la suite de Mme Fernanda Gallo-Freschi, la cheffe du gouvernement a échangé avec le directeur régional UEMOA de Mastercard fondation, M. Serge-Auguste Kouakou. A la fin de l’entrevue, ce dernier a fait savoir que « nous avons rencontré, aujourd’hui, Mme le Premier ministre dans le cadre d’une mission de travail que nous faisons ici au Togo, pour nous imprégner des réalités économiques, des problématiques pour l’emploi des jeunes, notamment les jeunes femmes et afin d’informer sur les programmes que nous voulons co-créer avec les autorités et les acteurs concernés, pour apporter les solutions idoines. On peut dire que Mastercard fondation est l’une des plus grandes fondations privées au monde, a une vision d’un monde équitable en termes d’éducation et d’inclusion financière. Pour cela, elle s’est donnée pour mission, d’ici 2030, de faciliter les conditions de travail à trente millions de jeunes. Et pour nous, le Togo faisant partie des pays les plus importants de la région de l’UEMOA que nous couvrons, nous avons jugé nécessaire de venir nous imprégner des réalités ».
Selon lui, « l’échange avec le Premier ministre visait justement à nous permettre de comprendre par elle-même les priorités gouvernement dans ce cadre-là, afin de pouvoir avancer ». Précisant les contours de la mission faite par son organisation, M. M. Serge-Auguste Kouakou a révélé : « Nous avons eu l’opportunité, en plus des autorités, de rencontrer les groupes de jeunes, des porteurs de projet, presque les acteurs dans tous les domaines. Donc, nous partons d’ici avec beaucoup d’informations sur le potentiel et les activités que le gouvernement a initiées. Cela nous a permis de très vite avoir une idée claire sur ce que nous avons à faire et nous comptons revenir, dans les prochaines semaines, pour d’autres échanges qui aboutiront sur les programmes à implémenter », a-t-il conclu.
Mireille Dédé BENISSAN
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