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La cellule “Climat des Affaires” présente aux médias le rapport Doing Business 2019

Mme Sandra Ablamba Johnson (au milieu) présentant le rapport
La cellule “Climat des Affaires” présente aux médias le rapport Doing Business 2019

Suite à la publication  par la Banque Mondiale  des  résultats  du rapport Doing Business 2019, la  semaine  dernière, la Cellule Climat des Affaires (CCA) a initié une rencontre  avec les médias, ce 5 novembre 2018,  à Lomé. L’occasion a été donnée au Coordonnateur national de la CCA, Mme Sandra Ablamba Johnson, conseillère du président de la République, de partager les grandes lignes dudit  rapport concernant le Togo et d’éclairer les  acteurs des médias sur diverses préoccupations  relevées, à l’issue de la présentation.

La Banque Mondiale a publié, le 31 octobre 2018, la 16e édition de son rapport  Doing  Business (DB), au titre de l’année 2019, dont le thème est : «Formation  pour mieux réformer». Ce rapport, qui a recensé un chiffre record de 314 réformes dans le monde, met en lumière le Togo, le Kenya, la Côte d’Ivoire et le Rwanda, quatre pays d’Afrique subsaharienne qui, selon le classement opéré,  figurent dans la liste des 10 pays  les plus  réformateurs, cette  année.

Avec une dizaine de réformes  réalisées  entre juin 2017 et mai 2018, le Togo, a fait savoir le coordonnateur  de la Cellule Climat des Affaires (CCA), Mme Sandra  Ablamba Johnson, le Togo a amélioré son environnement  sur 6 indicateurs. Elle a ainsi parlé  de la «création d’entreprises (47 places)», de l’«obtention d’un permis de construction (40 places  gagnées)», du «raccordement à l’électricité (37 places)»,  du «transfert de propriété (55 places)», du  «paiement  des  taxes  et impôts (1 place) et de l’«exécution  des contrats  (6 places)».

« Le Togo occupe  donc la 137e  place dans le DB 2019 contre la 156e place  dans le  DB 2018, faisant  un bond  de 19 places, la plus grande  progression enregistrée en Afrique cette année en termes de nombre de places gagnées», s’est réjouie Mme  Johnson. Elle a ajouté que le Togo est 2e top  performer  en Afrique  avec  ces 6 réformes   derrière  le  Rwanda, et  que le pays «représente  aujourd’hui la 4e économie la plus attractive de l’espace CEDEAO et la 2e économie la plus attractive de l’espace  UEMOA, devant  le Bénin (153e), le Burkina Faso (151e)  et le Sénégal (141e )».

Ces  résultats, a laissé  entendre  Mme Johnson, sont le  fruit  d’un  travail  collectif  et  traduisent les  efforts du gouvernement, résolument engagé  dans un processus  profond de  transformation  de  l’économie  nationale. « Le mérite  revient  à  tous les acteurs,  en premier lieu au chef de l’Etat, pour son leadership à la  tête  de la Cellule», a-t-elle dit. Aussi a-t-elle  réaffirmé   la  ferme volonté des plus  hautes  autorités  de maintenir le cap des  réformes. « Ces progrès enregistrés  nous confortent  dans notre  ambition de  répondre  davantage  aux  sollicitations  de  nos  populations, dans  un environnement de plus en plus  compétitif. Nous restons  donc  fermement engagés  à maintenir  le cap des réformes pour de plus  grands succès, en ce moment où  notre  pays entre  de plein pied  dans la mise en œuvre de son ambitieux Plan national de développement 2018-2022, qui a  identifié  l’amélioration  du climat  des  affaires comme  l’un des  facteurs  clé de succès», a-t-elle déclaré.

Le  coordonnateur  de la CCA  a  saisi cette  occasion pour  réitérer sa gratitude à tous les acteurs  impliqués  et particulièrement aux partenaires techniques et financiers (la Banque Mondiale, l’Institut Tony Blair, l’ambassade des Etats-Unis et l’Union Européenne).

Le rapport Doing Business (DB) est un rapport phare, produit  d’une  collaboration étroite entre la  Banque Mondiale et la Société Financière d’Investissement (SFI). Celle-ci examine les régulations qui affectent  les différentes étapes de la vie d’une entreprise, allant à la création d’entreprise au commerce  transfrontalier, en passant  par le paiement des taxes et la résolution de l’insolvabilité. Le classement global  sur  la  facilité  à  faire  des  affaires  est le  résultat  de l’analyse  de 10 indicateurs  dans les 190 économies.

Il est  important  de  préciser  que  DB ne  mesure  pas l’ensemble des facteurs  liés à l’environnement des  affaires qui  sont  importants pour les  entreprises  ou les  investisseurs. Par exemple,  le  rapport ne  tient pas compte de la qualité de la gestion du système fiscal, de certains facteurs de stabilité  macroéconomiques, de la qualification de la main-d’œuvre  ou  de la  résilience  des marchés  financiers. Cependant, il faut noter  que les résultat  du rapport  ont encouragé des débats sur la législation des  affaires  à  travers  le  monde et  que de  nombreuses  études ont été faites sur la corrélation entre les  régulations qui répondent aux besoins des  entreprises  et le  développement économique dans les économies.

 

Martial Kokou KATAKA

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