Les membres du Cadre Permanent de Concertation (CPC) ont ténu leur 17e réunion de l’année 2024, le 19 septembre 2024, à Lomé, autour des échanges sur le phénomène de la vie chère au Togo. Les travaux ont été dirigés par le président, Me Mohamed Tchassona Traoré, en présence de la ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, Mme Rose Kayi Mivédor-Sambiani, invitée pour la circonstance.
Un autre pan des acteurs politiques au cours de la rencontre
Les activités du Cadre Permanent de Concertation (CPC) se sont poursuivies, le 19 septembre 2024, à Lomé, au cours de la 17e réunion tenue au cabinet du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie traditionnelle. Dans un compte rendu à la presse, au sortir de la rencontre, le président du CPC, Me Mohamed Tchassona Traoré, a déclaré que les travaux se sont déroulés dans une atmosphère de convivialité et du respect mutuel. Les membres s’étant donnés leur propre police de discussion pour que les choses aillent dans les bonnes conditions, tout en respectant le temps imparti.
Une vue des acteurs politiques à la réunion
Abordant le point essentiel des échanges, c’est-à-dire le phénomène de la vie chère au Togo, le président Tchassona Traoré a indiqué qu’ils ont reçu la visite de la ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, Mme Rose Kayi Mivédor-Sambiani, à qui ils ont exposé l’état d’âme des populations par rapport à la vie chère, leurs souffrances par rapport au panier de la ménagère. En réponse, souligne-t-il, la ministre a indiqué les leviers sur lesquels joue le gouvernement pour améliorer la condition de vie des populations. Cependant, a-t-il expliqué, les discussions se sont poursuivies et les membres du CPC ont relevé, en guise de propositions, un certain nombre d’indicateurs sur lesquels le gouvernement doit jouer pour alléger la souffrance des populations. Les propositions faites sont relatives à la revue en baisse des loyers, du prix du carburant, de la fiscalité douanière et le contrôle des prix des produits de première nécessité dans les marchés sur l’étendue du territoire national, en rapport avec les mesures et prix homologués par l’Etat. Me Tchassona Traoré a précisé que la ministre reçu les doléances du CPC et a promis les transmettre à qui de droit. « Voici en résumé les échanges que nous avons eus avec la ministre ce soir. Le CPC se chargera d’énumérer d’autres doléances pour accompagner le résultat des discussions, par courrier, en vue d’harmoniser le dossier de ses préoccupations par rapport à la vie chère », a-t-il conclu.
Vincent K. HOEDANOU
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