« Ne laisser personne de côté ». C’est le thème autour duquel la communauté internationale célèbre le 20 mars 2019, la journée mondiale de l’eau, instituée par l’Assemblée Générale des Nations Unies depuis 1992 pour sensibiliser tous les acteurs sur les enjeux liées à l’eau. A l’occasion de cette journée, le ministre Antoine Lékpa Gbégbéni, de l’Eau, de l’Equipement rural et de l’Hydraulique Villageoise a délivré un message dans lequel il appelle, à un regard nouveau sur les questions liées à l’eau et l’assainissement d’une part, et sur la protection de l’environnement d’autre part.
L’Assemblée Générale des Nations Unies a décrété depuis 1992, le 22 mars comme journée mondiale de l’Eau. Ceci, afin que les décider et usagers s’accordent à mener des actions concrètes pouvant contribuer à la préservation de la ressource en eau et aux conditions adéquates d’assainissement, dans un contexte général de dérèglement climatique. Demain encore, cette journée sera observée partout dans le monde avec pour thème : « Ne laisser personne de côté ». L’objectif étant que le droit à l’eau soit reconnu par le monde entier pour tout un chacun, sans distinction. Il s’agit donc de permettre aux milliards de personnes dans le monde qui n’ont pas accès à une eau saine et à un assainissement adéquat et aux groupes cibles, à savoir les femmes, les enfants, les réfugiés, les personnes handicapées ainsi que beaucoup d’autres souvent négligées ou faisant l’object de discrimination de pouvoir enfin satisfaire ces besoins essentiels de la vie.
S’adressant à ses compatriotes dans le cadre de cette célébration, le ministre de l’Eau, Antoine LékpaGbégbéni, a souligné qu’au Togo la problématique de l’eau a été toujours au cœur des préoccupations du président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. Sous sa houlette, a renchéri le ministre, le gouvernement togolais a entrepris des actions concrètes visant à améliorer les conditions de vie des populations, notamment en matière d’accès à l’eau potable et aux services adéquats d’assainissement. Il en veut pour preuve le mandat social en cours qui traduit bien le souci permanent de faire du pays une référence où le droit fondamental du citoyen à disposer de l’eau potable en quantité suffisante est une réalité.
Grâce à ces efforts, le taux de desserte national en eau est passé de 42% en 2005 à plus de 54% aujourd’hui. Et dans le cadre du PND qui vient d’être lancé, l’objectif est de porter ce taux à 68% d’ici 2022 et surtout de mettre l’accent sur les populations défavorisées. Ainsi de grands chantiers sont ouverts sur toute l’étendue du territoire national.
« Déjà en 2018, grâce au chef de l’Etat, nous avons pu réhabiliter plus de 1500 forages en panne sur toute l’étendue du territoire national à travers le Programme d’Appui aux Populations Vulnérables (PAPV). Sur instruction du chef de l’Etat, mon département vient également de lancer une vaste campagne de recensement des forages et des mini adductions d’eau potable, ainsi que l’identification des localités du pays non couvertes en eau. Les informations ainsi collectées devraient permettre de donner une réponse efficace aux attentes exprimées dans le domaine de l’eau au cours des années à venir », a déclaré le ministre Gbégbéni. Selon lui, la mise en œuvre du code de l’Eau devrait enfin favoriser la réorganisation en profondeur du secteur de l’eau pour le mettre véritablement au service du développement du pays et favoriser l’émergence d’une « culture de l’eau », gage de la pérennité des ressources en eau et de la préservation de l’environnement au Togo. Le ministre a salué les appuis multiples et multiformes des partenaires techniques et financiers, du secteur privé, des ONG et de la société civile qui œuvrent dans le domaine de l’eau et de l’assainissement au Togo. Il a dit compté sur leur soutien permanent pour relever les nouveaux défis dans le secteur.
Faustin LAGBAI
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