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Journée Internationale de la Femme: La ministre Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma appelle les femmes à saisir les opportunités du digital

La ministre Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma lors de son allocution
Journée Internationale de la Femme: La ministre Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma appelle les femmes à saisir les opportunités du digital

Le monde entier célèbre, pour la 46e fois, la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2023, sous le thème : « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes ». A l’occasion, le ministre de l’Action Sociale, de la Protection de la Femme et de l’Alphabétisation, Mme Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma, a livré un message, dans lequel elle salue la mémoire des femmes pionnières, dont la lutte a conduit à la consécration de cette journée. Elle y invite les femmes togolaises à consentir des efforts supplémentaires, en vue de renforcer leurs capacités en matière d’utilisation du numérique, pour mieux saisir les énormes opportunités qu’offre le digital, aujourd’hui.

Dans un message livré, lundi le 6 mars 2023, à son cabinet, la ministre Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma en charge de la Protection de la Femme a relevé que la communauté internationale célèbre, ce 8 mars, les droits des femmes dans tous les domaines de la vie. Une occasion qu’elle saisit pour saluer la mémoire des femmes pionnières de la lutte, qui a conduit à la consécration de cette journée, sans oublier les femmes togolaises qui se sont illustrées au fil des années par leur dévouement et leur sens de responsabilité, pour la noble cause de la promotion des droits de la femme et de l’égalité des sexes.

A son avis, la célébration cette année offre une nouvelle occasion d’évaluer les efforts en matière de promotion des droits des femmes dans tous les secteurs d’activités et de définir les nouvelles perspectives, pour améliorer les indicateurs. Ainsi, dans son rôle d’orientation des réflexions sur cette thématique, ONU-Femmes invite les Etats, cette année, à porter leur attention sur le monde digital, en choisissant comme thème : « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes », a-t-elle souligné. De son point de vue, ce thème est très voisin de celui de la 67e session de la Commission des Nations Unies sur la condition de la femme intitulé : « Innovation et évolution technologique, éducation à l’ère du numérique aux fins de la réalisation de l’égalité des sexes et de l’autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles ». Deux thèmes presque similaires, pour meubler les réflexions de deux événements majeurs de l’année 2023 en faveur des femmes, et qui « sont la preuve de l’intérêt croissant que la communauté internationale porte à l’impérieuse nécessité de faire de notre planète, un monde digital plus inclusif et plus intégré », a expliqué la ministre Apédoh-Anakoma.

Il faudra encourager les innovations technologiques sensibles au genre

Pour la ministre en charge de la Promotion de la Femme, « la promotion de l’égalité de genre se traduit par l’adoption des approches intégrées et le choix d’actions innovantes en faveur des femmes et d’autres groupes marginalisés dans plusieurs domaines. Le choix par ONU-Femme de ce thème lié aux innovations technologiques, est motivé par la recherche des solutions innovantes répondant aux besoins d’équité et d’égalité de genre. Dans son rapport ” Gros plan sur l’égalité des sexes ” paru en 2022, ONU-Femmes mentionne que « l’exclusion des femmes du monde numérique a réduit de 1 000 milliards de Dollars US le produit intérieur brut des pays à revenu faible et intermédiaire au cours de la dernière décennie », atteindra 1 500 milliards de Dollars US d’ici à 2025, si rien n’est fait », a-t-elle indiqué.

Et pour inverser cette tendance, il faudra encourager les innovations technologiques sensibles au genre et adopter des stratégies efficaces contre les violences en ligne, dont « une étude portant sur 51 pays du monde a révélé que 38 % des femmes disent avoir personnellement été victimes ».

« Sur un autre plan, alors que la digitalisation de l’entrepreneuriat gagne du terrain dans bon nombre de pays, une étude prospective de “Pôle Emploi ” de la coalition nationale pour l’emploi des jeunes au Togo, indique qu’en 2030, 85% des emplois seront presque intégralement liés au digital. D’où, la nécessité d’outiller les femmes au même titre que les hommes aux technologies du numérique, afin qu’elles ne ratent aucune opportunité dans ce futur de défis », a souligné Mme Anakoma.

Une thématique qui « s’intègre parfaitement dans les priorités du Togo »

De l’avis de la ministre Apédoh-Anakoma, le thème international retenu pour la célébration du 8 mars 2023, « s’intègre parfaitement dans les priorités du Togo, ce, d’autant plus que l’un des objectifs de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, est de faire du Togo, une référence en matière du digital. Cette ambition du Gouvernement togolais, sous la très haute impulsion du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a le mérite d’être saluée du fait de son caractère anticipatif, car selon les données publiées par l’OCDE en 2022, seules 50 % des femmes utilisent Internet dans certains pays d’Europe, contre 68 % des hommes. Le taux des femmes qui utilisent internet serait plus bas pour notre pays, au regard du faible niveau de digitalisation des activités des populations, en général et de celles des femmes, en particulier, malgré les efforts du Gouvernement. En effet, dans son rôle d’accompagnement, le Gouvernement à travers plusieurs initiatives, travaille sans relâche, pour donner aux femmes les compétences nouvelles et adaptées, en vue de promouvoir leur droit au digital et les rendre plus compétitives au regard des exigences de l’économie numérique », a-t-elle fait noter. De son point de vue, avec le lancement du portail national des services publics, « la digitalisation des services essentiels est effective dans notre pays : les demandes de passeport, du permis de construire, du raccordement à l’électricité, des cartes de séjour, visas, casiers judiciaires, duplicatas de la nationalité, pour ne citer que ceux-là, se font, désormais, en ligne ». La ministre soutient qu’avec les nouvelles opportunités qu’offre le numérique, notamment en matière de commerce international, le gouvernement encourage les actrices et acteurs impliqués à intensifier l’éducation numérique inclusive et invite les femmes à consentir des efforts supplémentaires, en vue de renforcer leurs capacités en matière d’utilisation du numérique, pour mieux saisir les opportunités, car le digital module la civilisation humaine du 21e siècle. A cet égard, elle exhorte les femmes à s’y adonner, afin de ne pas rater ce train. Car « aujourd’hui, avec l’expansion de l’usage des Smartphones, des androïdes, des applications numériques, du e-commerce et autres technologies donnant un large accès au web, le gouvernement a créé les conditions adéquates pour un accès et une utilisation aisée du numérique par l’ensemble de la population, en général, et par les femmes, en particulier », a renseigné la ministre. Elle a conclu son message, en invitant ses « chères sœurs, à saisir toutes ces opportunités pour renforcer » leurs autonomisation et épanouissement.

La rédaction

 

 

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