Ouverte le 24 septembre dernier, la 3e session extraordinaire du Parlement de la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), comptant pour de l’année 2024, a clôturé ses travaux, mercredi 2 octobre 2024, à Lomé, sur une note de satisfaction générale. Principalement consacrée à l’étude et à l’examen de l’avant-projet de budget du Parlement exercice 2025, cette session a également été l’occasion d’échanger sur des sujets majeurs de l’heure tels que la paix et la sécurité, l’assistance humanitaire, la santé, etc. La cérémonie de clôture a été dirigée par la présidente de l’institution, Mémounatou Ibrahima.
Après près de deux semaines de travaux intenses, le Parlement de la CEDEAO a clos, mercredi, sa 3e session extraordinaire de l’année, essentiellement consacrée à l’adoption de l’avant-projet de budget de l’institution, exercice 2025. Ce budget, qui s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de 23.371.350 UC, constitue un plan directeur pour l’engagement de l’institution à satisfaire aux besoins fondamentaux de la communauté. Outre l’adoption de cet avant-projet de budget, la session a permis de discuter de la situation politique et sécuritaire dans la sous-région, notamment sur la dissolution de l’Assemblée nationale du Sénégal et la préparation de nouvelles élections législatives, le climat politique actuel au Ghana, dans la perspective des élections générales de décembre, la mise en œuvre du calendrier de rétablissement de l’ordre constitutionnel en Guinée. La situation politique en Guinée-Bissau, la demande de retrait de trois Etats membres de la CEDEAO (Mali, Niger et Burkina-Faso) et la poursuite des missions confiées aux deux commissions ad hoc (Commission chargée de la réforme des sessions parlementaires et des réunions des commissions et la Commission en charge des billets d’avion des députés) ont également été à l’ordre du jour de cette session.
A cette occasion, la présidente du Parlement de la CEDEAO, Mémounatou Ibrahima, a salué le climat qui a prévalu durant les assises. « Ces derniers jours ont été marqués par des discussions enrichissantes et des délibérations significatives, et nous pouvons être fiers des résultats que nous avons atteints ensemble », a-t-elle dit. Pour Mme Ibrahima, les résultats de cette session joueront un rôle dans la construction de l’avenir du Parlement et les députés ont l’obligation de renforcer les principes de bonne gouvernance, en veillant à ce que leurs actions soient en phase avec les aspirations des populations qu’ils servent. « Il est impératif que nous donnions la priorité aux réformes en cours, afin de renforcer la transparence, la reddition des comptes et la gestion des ressources au sein de nos institutions », a-t-elle confié. Le forum ECOFEPA, a-t-elle rappelé, offre l’opportunité d’orienter positivement les politiques publiques, en matière d’inclusion. Elle a salué le travail de la Commission ad hoc chargée de la réforme des sessions parlementaires et des réunions des commissions, qui a abouti à la révision du règlement à adopter, prochainement. La présidente de l’institution a appelé tous les députés à avoir à cœur le bien-être des populations. « Je tiens à souligner l’importance de notre engagement auprès des populations. Le succès de nos visites sur le terrain et des débats délocalisés a mis en évidence la nécessité de rester en contact avec nos mandants. Leurs besoins et aspirations doivent rester au premier plan de notre agenda parlementaire », a-t-elle dit. Elle a saisi l’occasion pour remercier les autorités togolaises avec à leur tête le chef de l’Etat, pour l’hospitalité et le soutien apportés à l’institution, ainsi que la Commission de la CEDEAO et la BIDC, pour toutes les facilités accordées.
Mélissa BATABA
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