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En fin de Mandat: Le président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo fait commandeur de l’Ordre du Mono

En fin de Mandat: Le président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo fait commandeur de l’Ordre du Mono

 

Le président de la Commission de la CEDEAO, M. Kadré Désiré Ouédraogo a été reçu, hier matin, au palais de la présidence de la République par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé. En fin de mandat, M. Kadré Ouédraogo est venu dire ses adieux au président de la République et lui exprimer toute sa reconnaissance en termes de conseils dont il a bénéficié durant sa mission. Ensuite, M. Kadré Ouédraogo a été élevé au commandeur de l’Ordre du Mono, lors d’une cérémonie qui a connu la présence du Premier ministre, Komi Sélom Klassou, du président de l’Assemblée Nationale, Dama Dramani, des membres du gouvernement et de diverses personnalités.

Le président  Faure Essozimna Gnassingbé a élevé le président de la Commission de la CEDEAO, M. Kadré Désiré Ouédraogo au grade de commandeur de l’Ordre du Mono. Cette distinction honorifique a été remise à M. Kadré Ouédraogo, en fin de mandat, pour avoir œuvré avec détermination à l’enracinement de la démocratie et de la bonne gouvernance au sein de l’espace communautaire. A travers une notice biographique, lue, pour la circonstance, par le secrétaire adjoint de la présidence de la République, M. Essodeina Petchézi, le récipiendaire a connu un parcours professionnel riche, marqué par les hautes fonctions occupées à l’échelle nationale, régionale et internationale. Economiste de formation et diplômé de l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales de Paris, M. Kadré Ouédraogo a été ancien secrétaire exécutif adjoint de la CEDEAO, ancien vice-gouverneur de la BCEAO et Premier ministre du Burkina Faso. Grand diplomate, il a représenté son pays en tant qu’ambassadeur, notamment auprès de la Belgique et de l’Union européenne où il a dirigé avec talent le groupe des ambassadeurs africains.

10prDSC_0051-2Durant son mandat de président de la Commission de la CEDEAO, M. Kadré Désiré Ouédraogo a permis à la Communauté de résoudre les crises politiques majeures qui ont secoué la sous-région ces dernières années. Aussi, a-t-il à son actif la finalisation des négociations pour les Accords de Partenariat Economique (APE) entre la CEDEAO et l’UE, le lancement d’une carte d’identité biométrique CEDEAO), l’adoption, en 2013, du Tarif extérieur commun de la CEDEAO, ainsi que l’adoption de la stratégie régionale de lutte antiterroriste. « La nation togolaise lui est reconnaissante pour tout l’accompagnement que la CEDEAO a apporté à notre pays, aux côtés des autres organisations régionales et internationales, à l’occasion des élections législatives d’août 2013 et de l’élection présidentielle d’Avril 2015, qui ont, toutes couronnées de succès. Elle se souviendra également de l’appui constant que M. Kadré Désiré Ouédraogo a apporté au président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé qui a été sollicité par ses pairs de la CEDEAO, lors du sommet d’Accra, du 6 novembre 2014 pour superviser et coordonner la réponse de l’ensemble de notre sous-région à l’épidémie de la maladie à virus Ebola. Le président de la république, le gouvernement et le peuple togolais, se félicitent de l’ensemble des progrès réalisés par la CEDEAO, ces quatre dernières années, sur la voie de l’intégration régionale », a précisé M. Petchézi.

Après la cérémonie de décoration, le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé a échangé avec le président de la Commission de la CEDEOA, M. Kadré Désiré Ouédraogo. A l’issue de l’entrevue, M. Kadré Ouédraogo a signifié que c’est avec une grande fierté qu’il a accueilli cette distinction qui honore toute la famille communautaire. Il a remercié le président de la République et a exprimé toute sa gratitude au gouvernement et au peuple togolais. Rendant hommage au chef de l’Etat pour ses actions, sa détermination et ses implications personnelles dans la résolution des crises dans l’espace CEDEAO, le récipiendaire a dit son optimisme pour son intégration de plus en plus dynamique. Il a, toutefois, souligné que de nombreux défis restent à relever, notamment la question du terrorisme qu’il faut combattre avec beaucoup de tact et avec l’ensemble de toutes les synergies.
Jules LEMOU

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