Enseignement supérieur

Développement durable : Des chercheurs à la quête de solutions innovantes à l’Université de Lomé

Le ministre Broohm remet une attestation à un chercheur de l'UL
Développement durable : Des chercheurs à la quête de solutions innovantes à l’Université de Lomé

La 18e édition des Journée Scientifiques Internationales de Lomé (JSIL) est ouverte, ce lundi 8 octobre 2018,  à l’Université de Lomé,  sous le thème « L’Afrique face aux ODD : quelles recherche et innovation pour un développement durable ? ». L’objectif pour l’Université de Lomé (UL) est de promouvoir la recherche scientifique et l’innovation au service du développement, particulièrement à l’atteinte des Objectifs du Développement Durable (ODD). La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, M. Octave Nicoué Broohm en présence de toute la communauté universitaire du Togo et d’ailleurs.

C’est la leçon inaugurale donnée par le Pr Koffi Ahadzi Nonou sur la « recherche scientifique au service du développement de l’Afrique noire » qui a donné le ton aux Journées Scientifiques Internationales de Lomé (JSIL) de cette année. Cette 18e édition placée sous le thème « L’Afrique face aux ODD : quelles recherche et innovation pour un développement durable ? » connaît la participation de plus de 1200 enseignants-chercheurs et chercheurs de 17 pays d’Afrique et d’Europe. Au menu de la rencontre qui va durer sur 5 jours, des communications, ateliers, conférences plénières, des tables rondes et expositions sur la problématique du développement durable.

La finalité est d’amener l’université et les chercheurs à jouer leur partition dans la quête d’une société plus harmonieuse, plus précisément, d’une Afrique économiquement prospère, respectueuse de l’environnement.

A l’entame des travaux, le ministre Octave Nicoué Broohm a souligné que le thème de cette édition est d’actualité et traduit la préoccupation majeure que représente la problématique du développement économique et la protection de l’environnement pour la communauté internationale, en général, et pour l’Afrique, en particulier. Si le Togo fait partie des pays ayant réalisé des avancées dans la mise en œuvre des ODD intégrés aux politiques nationales de développement, il fait face aussi à des défis relatifs, entre autres à la digitalisation de l’économie, au système statistique national, au renforcement des capacités des ressources humaines et au financement de l’économie. Des défis qui, aux dires du ministre Broohm, interpellent les chercheurs, car aucun développement durable n’est envisageable sans une participation active du monde de la recherche et de l’éducation. « Les attentes vis-à-vis des chercheurs pour relever les défis de l’heure sont de plus en plus fortes. Il est donc important de mobiliser davantage de monde de la recherche au service de l’invention de solutions dans le domaine du développement, afin de répondre aux défis économiques, sociaux et environnementaux. La relation sciences-développement, demeure une question de complémentarité en guise de solutions nouvelles, socialement ou techniquement innovantes », a dit M. Broohm. Conscient que les universités sont appelées à produire des connaissances innovantes, sources alternatives aux défis conjoncturels, le gouvernement, a assuré le ministre, ne ménagera aucun effort pour accompagner les universités publiques du Togo dans leur contribution à l’atteinte des ODD.

Pour M. Essohanam Batchana, directeur de la Recherche et de l’Innovation de l’UL, la mission des universités africaines est de s’ouvrir au monde, d’accompagner les initiatives des Etats, de trouver des réponses aux préoccupations exprimées par les gouvernants, les ONG et les acteurs socioéconomiques. Elles doivent faciliter la conciliation entre la recherche scientifique et les nécessités de développement, la recherche scientifique et l’innovation étant des gages d’un développement harmonieux et efficace des Etats. Mais pour y arriver, il faut que les ressources matérielles, humaines et financières suffisantes puissent être mises à leur disposition, afin que l’optimisme puisse être au rendez-vous, a-t-il ajouté.

La remise des attestations aux précédents directeurs de la recherche, ayant laissé en héritage cette manifestation scientifique à l’UL a mis fin à la cérémonie. Il s’agit des professeurs Edee, Akpagana, Gumedzoe, Bawa et Johnson.

Blandine TAGBA-ABAKI

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