La Coordination Nationale de la Gestion de Riposte contre la COVID-19 (CNGR) a tenu, mercredi 14 janvier, à Lomé, sa conférence de presse hebdomadaire, pour faire la situation de l’évolution de la pandémie. Après les fêtes de fin d’année, elle déplore l’augmentation des cas de contamination et invite la population à continuer d’observer les mesures barrières en attendant l’arrivée des vaccins.
La 29e Conférence de presse sur la riposte contre la COVID-19 au Togo, tenue mercredi dernier, a été l’occasion pour le coordonnateur de la gestion de la crise sanitaire, le Médecin-Col. Djibril Mohaman, de saluer, une fois encore, la population pour le respect des mesures restrictives décrétées par le gouvernement durant les périodes de fête. Selon lui, ces mesures ont fait du bien à la population. Car, des cas de contamination qui repartent à la hausse aujourd’hui seraient plus alarmants sans ces mesures. Selon le Médecin Mohaman, « une augmentation sensible des cas sur toute l’étendue du territoire avec quelques foyers à l’intérieur et à Lomé » est constatée après les fêtes. Il a indiqué qu’à Lomé, cette situation se justifie par l’arrivé des voyageurs et de nouveaux cas positifs ont été enregistrés depuis le 23 décembre au 12 janvier. Précisément, 1/3 des malades ont été testés positifs à leur arrivée à l’aéroport de Lomé. Le coordonnateur de riposte COVID-19 a fait savoir, entre autres, que dans la semaine du 6 au 12 janvier courant, 275 cas positifs ont été enregistrés, dont 77 cas seulement pour la journée de mardi. Aussi faut-il noter que 2/3 des voyageurs terrestres contaminés sont arrivés des pays voisins et ce sont ces cas qui augmentent la contamination au niveau communautaire.
Par ailleurs, il est signalé un foyer à Dapaong, depuis le premier janvier, avec 44 cas positifs et 60 cas actifs dans toute la préfecture de Tône. Cela est également dû aux déplacements terrestres. Il a également alerté sur un autre foyer dans la Binah où 10 cas actifs ont été enregistrés. L’augmentation des cas positifs discrets a été constatée lors du tournoi de l’UFOA, car parmi les joueurs, il est recensé dix cas positifs provenant de certains pays en compétition. Une autre préoccupation relevée lors de la rencontre est le problème auquel sont confrontées ces derniers temps les structures sanitaires à savoir, l’apparition de la grippe saisonnière avec l’arrivée de l’harmattan. Les symptômes ressemblent à ceux de la COVID-19. Les hôpitaux et dispensaires devraient user d’un savoir-faire pour le tri.
Jules LEMOU
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