Santé

COVID-19: La Coordination  nationale de  gestion de la riposte tire la  sonnette d’alarme sur la  hausse de  nouveaux cas à Lomé

Le Médecin-Col. Mohaman (à droite) lors de la rencontre.
COVID-19: La Coordination  nationale de  gestion de la riposte tire la  sonnette d’alarme sur la  hausse de  nouveaux cas à Lomé

La Coordination Nationale de la Gestion de Riposte contre la COVID-19 (CNGRC) a tenu, jeudi 8 octobre dernier, son point de presse hebdomadaire sur  l’évolution de la situation  de la COVID-19 au Togo. Lors de cette  rencontre, la levée du couvre-feu et le débouclage des villes de Tchamba, Tchaoudjo et de Sotouboua ont été annoncés suite à la baisse des cas de contamination dans ces zones. Cependant, la coordination de riposte a déploré l’enregistrement de  nouveaux cas, essentiellement à Lomé, en appelant la population à plus de  vigilance.

Au  cours  de ce 22e  point de presse  hebdomadaire  sur la situation de la COVID-19 au Togo, le chef de la Coordination Nationale  de la  Gestion et de Riposte, Médecin-Colonel Djibril Mohaman, a annoncé la levée du couvre-feu  et  le débouclage  des villes  de  Sotouboua, Tchaoudjo et Tchamba. Cette  mesure,  qui  se  justifie  par la  diminution de nouveaux cas positifs  à la  COVID-19, va  permettre  de  réfléchir  sur la possibilité de réouverture progressive des lieux de culte dans ces villes. Cependant, la  coordination  affiche  son inquiétude  pour la ville de Lomé,  où  depuis la  semaine  dernière,  les nouveaux  cas de coronavirus  sont  à la hausse avec 139  cas,  contre une  moyenne  de 80 cas,  les  semaines  précédentes. Selon  lui,  sur les 139 cas,  seulement 12 proviennent  de l’intérieur du pays et le  reste  des cas  éparpillés  à Lomé.

Le Pr Djibril  Mohaman a  indiqué que les  réflexions sont  en cours pour envisager  un  système  de  bouclage des zones  à Lomé. Il  a  précisé  qu’au  regard  de cette  hausse  de cas dans la  capitale, alors  qu’à l’intérieur  du pays ils sont en baisse, il faut  tout  mettre  en œuvre  pour ne  pas  revenir  en arrière,  comme  c’est  le cas dans beaucoup de pays  dans le monde, notamment en Europe. «Actuellement, nous sommes   dans une situation où cette hausse à Lomé suscite quelques questions liées  notamment  à la  réouverture  progressive  des lieux de culte. Avec  l’évolution  actuelle,  cette réouverture  ne  peut  plus être  possible. La  rentrée  scolaire  approche  également et  si la situation  ne  s’améliore  pas, nous  devons  revoir  les  stratégies  et il sera  de même  pour les  activités  sportives », a-t-il  relevé.

Le coordonnateur de la CNGRC a rappelé qu’au moment où les  activités  socio-économiques reprennent, il est  impérieux  que  chaque  secteur adopte  des  mesures  restrictives, en  s’organisant, la coordination  étant  disponible  à  accompagner  les  stratégies  de manière  à  vivre  avec le virus  sans  propagation. Aussi a-t-il appelé  les populations à plus de vigilance et au respect scrupuleux des mesures barrières et, surtout à agir, afin que les personnes vulnérables (personnes vivant avec des pathologies  cardio-vasculaires,  diabétiques,  pulmonaires, etc.) soient  protégées.

Jules LEMOU

 

 

Santé

A lire dans Santé