La Coordination Nationale de la Gestion de Riposte contre la COVID-19 a animé mercredi 17 février, sa conférence de presse hebdomadaire à Lomé, pour faire le point de la pandémie au Togo. Selon les explications du Coordonnateur national, le Col. Médecin Mohaman Djibril, il y a une légère diminution des cas de contamination à l’échelle nationale, quoique des flambées soient intervenues à certains endroits du pays. Aussi, le respect scrupuleux des mesures barrières et restrictives reste-t-il de mise, afin de continuer par limiter la propagation du virus, en attendant la vaccination.
Dans une explication introductive et liminaire, à l’occasion de la conférence de presse hebdomadaire de la Coordination Nationale de la Gestion de Riposte contre la COVID-19, mercredi, le Col. Médecin Mohaman Djibril a insisté sur la poursuite du respect des mesures barrières et restrictives prises par le gouvernement. Selon lui, ces mesures continuent de faire leurs preuves en évitant au Togo, une propagation à grande échelle. « Le virus est là et continue de se propager. Nous devons nous discipliner dans le respect des mesures de riposte prises par le gouvernement en attendant les vaccins attendus d’ici fin février, début mars », a-t-il instruit.
Par ailleurs, le Col. Médecin a appelé les populations à ne pas considérer les fausses informations qui circulent sur les réseaux sociaux, faisant état de l’existence de certains moyens de prévention inappropriés, notamment le cas des bavettes bleues vendues dans les pharmacies, créant ainsi du doute au sein des populations . « Les bavettes bleues incriminées sont utilisées dans la médecine depuis une centaine d’années sans préjudice. En matière scientifique, on ne dit pas les choses sans preuve. Que tout le monde fasse attention. En cas de doute, il faut faire recours aux canaux scientifiques pour avoir des explications fiables », a-t-il déclaré.
Dans le même esprit, le Coordonnateur a également fait cas de fausses allégations qui circulent sur les vaccins, en rassurant les populations de la mise en place par l’Etat des structures de veille pour une meilleure prise en charge des populations, au grand bonheur de tous.
L’état de la propagation à travers le pays
Selon le col Médecin Djibril, au cours la semaine du 10 au 16 février, on a enregistré sur l’ensemble du territoire national, 377 cas de contamination, contre 409 cas la semaine dernière, ce qui implique une légère réduction. Dans l’ensemble, des cas de contamination ont été enregistrés dans toutes les régions. Mais celles les plus touchées sont les régions des Savanes, de la Kara et la Centrale.
Dans la région des Savanes, il ya eu 33 cas de contamination, qui relate toutefois une baisse par rapport à la semaine dernière. La région de la Kara a enregistré 16 cas de contamination, une évolution par rapport à la semaine écoulée. La région la plus touchées cette semaine est la Centrale avec 53 cas, dont 26 au Lycée Assomption, soit 23 élèves et 3 enseignants. Ce qui a amené le gouvernement à fermer aussitôt l’école, le temps de faire le bilan des cas contacts, afin de prendre des mesures idoines de prise en charge.
En outre, le bilan hebdomadaire a fait cas de 464 guérisons et, malheureusement, 1 cas de décès.
Les préoccupations des journalistes, au cours des débats ont porté sur les qualités et les types de vaccins, les dispositions de suivi et de gestion des effets secondaires de la vacciantion, les stratégies à adopter pour faire adhérer les populations au principe de la vaccination etc. A ces préoccupations, le Col. Médécin Mohaman Djibril a apporté des éclaircissements qui ont reçu l’assentiment de tous. « L’Etat est à pied d’œuvre pour choisir le meilleur possible des vaccins pour sauver la population de la pandémie. Nous devons diminuer les contaminations par vaccination, avant de voir la suite », a-t-il en substance conclu.
Vincent K. HOEDANOU
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