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Aviation civile : Le Togo célébré sur la scène internationale par l’OACI

Moment solennel de la remise du certificat au DG de l'ANAC, M. Idrissou Abdou Ahabou (à droite)
Aviation civile : Le Togo célébré sur la scène internationale par l’OACI

Le Togo a été honoré par le certificat de reconnaissance du Conseil de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), l’une des plus hautes distinctions dans le domaine de l’aviation civile mondiale. C’était au cours de la 42e Assemblée de cette Organisation ouverte, le 23 septembre 2025 à Montréal, au Canada. C’est le directeur général de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC), M. Idrissou Abdou Ahabou, qui a réceptionné cette distinction au nom du Togo.  

Les efforts du Togo dans le domaine de la sûreté aéroportuaire portent leurs fruits. En effet, le pays a franchi un cap inédit, en recevant, pour la première fois, le certificat de reconnaissance du Conseil de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI). Cette récompense fait suite à l’audit de sûreté USAP-CMA mené par l’OACI, du 25 février au 6 mars 2025, au cours duquel le Togo a obtenu un taux de conformité exceptionnel de plus de 90%. Grâce à ce résultat, le pays se hisse aux meilleurs rangs mondiaux : 1er en Afrique de l’Ouest et du Centre, 2ᵉ sur le continent africain et 3ᵉ au niveau mondial, derrière le Kenya (91%) et l’Israël (99%).

Photo de groupe des récipiendaires autours des responsables de l’OACI.

La remise officielle de ce certificat au Col. Idrissou Abdou Ahabou, directeur général de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Togo (ANAC-Togo), a eu lieu lors de la cérémonie d’ouverture de la 42ᵉ session de l’Assemblée de l’OACI à Montréal (Canada). Cette distinction démontre les avancées majeures réalisées par le Togo, en matière de supervision de la sûreté de l’aviation civile et de mise en œuvre des Normes et Pratiques Recommandées (SARP) de l’OACI. Cette reconnaissance marque également une étape historique pour le Togo qui s’impose, désormais, dans la catégorie des Etats ayant atteint un taux de conformité supérieur à 90% en matière de sûreté et surtout comme l’un des rares pays au monde à avoir bénéficié de cette distinction, depuis l’instauration de ce prix par l’OACI. Une performance exceptionnelle qu’il faut mettre à l’actif de la vision stratégique et des orientations éclairées du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, dont l’implication personnelle a été décisive. Son engagement constant a permis de renforcer la crédibilité du Togo, d’élever son aviation civile au niveau des standards internationaux les plus élevés et de confirmer Lomé comme un hub aéronautique majeur en Afrique de l’Ouest.

Ce succès illustre également le professionnalisme et la rigueur des équipes de l’ANAC-Togo, ainsi que l’implication de l’ensemble des acteurs du secteur aéronautique togolais. Ensemble, ils ont su répondre aux exigences internationales et hisser le Togo à ce rang prestigieux. « Cette distinction de l’OACI est, avant tout, une victoire collective pour le Togo. Si ce prix nous honore, il nous engage aussi à maintenir et à renforcer ce niveau d’excellence, pour consolider la place de Lomé comme hub aéronautique de référence en Afrique et dans le monde. Cette reconnaissance internationale nous motive à aller encore plus loin, à innover et à garantir aux compagnies aériennes, aux passagers et à nos partenaires un environnement aéronautique sûr et fiable », a fait savoir Col. Idrissou Abdou Ahabou.

Au-delà de la reconnaissance, ce prix constitue une fierté nationale et envoie un signal fort aux compagnies aériennes, aux investisseurs et aux partenaires internationaux : le Togo est un pays fiable, engagé et crédible dans sa politique de sûreté aéronautique.

A noter que l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) est l’autorité chargée de la régulation et de la supervision de l’aviation civile au Togo. Sa mission est d’assurer la sécurité, la sûreté et la régularité des opérations aériennes, tout en veillant au développement durable du transport aérien, conformément aux normes internationales édictées par l’OACI.

Rédaction

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