Le Togo se prépare à célébrer, le 27 avril prochain, le 63e anniversaire de son indépendance. Pour la réussite de cette commémoration, des offices religieux ont été organisés sur l’ensemble du territoire, hier. Débutés avec la prière musulmane vendredi, ces offices sont initiés, afin de remercier l’Eternel pour ses bienfaits et multiples grâces dans la vie des Togolais et celle des dirigeants du pays, tout en implorant davantage son indulgence pour la paix, la sécurité et le vivre ensemble. A Lomé, la messe catholique a été dite à la paroisse « Notre Dame de la Rédemption de Bè-Klikamé » et le culte protestant à l’Eglise Evangélique Presbytérienne (EEPT) d’Afegamé. On y notait la présence de la présidente de l’Assemblée nationale, Yawa DJigbodi Tsègan, des membres du gouvernement et de diverses autres personnalités.
Que ce soit à la paroisse Notre dame de la Rédemption de Bè-Klikamé ou à l’Eglise Evangélique Presbytérienne (EEPT) d’Afegamé, de nombreux fidèles étaient présents, en vue de rendre grâce au Seigneur pour ses bienfaits inestimables pour le Togo, pays de paix, d’accueil et d’hospitalité. Au-devant de ces fidèles, il y avait la présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Djigbodi Tsègan, des membres du gouvernement, des autorités administratives, civiles, militaires, traditionnelles et communales. Ils ont imploré le pardon, la miséricorde et la bénédiction divine, afin que le pays continue à bénéficier de la paix, de la sécurité, du vivre ensemble.
A l’occasion, la bonne nouvelle du jour a été inspirée de l’Evangile de Saint Luc 24, 13-35. Dans leurs homélies, les célébrants, le père Simon Amouzouvi et le pasteur Senyéebia Yawo Kakpo, ont imploré sur le peuple togolais, la grâce de Dieu qui mérite d’être loué pour ses merveilles et son amour inconditionnel qu’il ne cesse de renouveler en faveur de ce peuple. Surtout pour avoir affranchi le Togo des forces de domination, il y a 63 ans. Ils ont bâti leurs messages sur la croyance en Jésus-Christ et en sa résurrection.
Les deux hommes de Dieu ont résumé leurs narratifs sur trois mouvements à savoir : « Marcher », « Ecouter » et « Célébrer ». Selon eux, les enfants de Dieu doivent marcher comme l’ont fait les disciples d’Emmaüs pour aller à la rencontre du Seigneur, mais en marchant, ils doivent également écouter la parole de Dieu, laquelle constituant la lumière ou le guide qui va les porter vers la célébration ou l’adoration du Seigneur. En adaptant ces textes à la situation que les Togolais s’apprêtent à commémorer, le 27 avril, ils estiment que tel que l’ont fait les disciples, « les Togolais doivent marcher ensemble dans le même esprit pour que nous cheminions vers la construction d’un Togo de paix, de réconciliation et d’amour ». Ils ont invité tous les filles et fils du Togo à se tenir main dans la main, dans une parfaite communion, pour conduire le pays vers la prospérité, le développement, la vraie indépendance et la liberté. Car pour eux, la nation togolaise ne sera jamais bâtie dans la division, la violence et l’intolérance. Ils ont, enfin, prié pour les autorités du pays, afin que l’Eternel des Armées leur donne la sagesse et la santé nécessaires, pour qu’elles conduisent le Togo vers des lendemains meilleurs, protège le pays contre l’extrémisme violent et le terrorisme, ces fléaux qui sapent la paix, le bon vivre ensemble et empêchent de faire du Togo, « l’Or de l’humanité ».
Le père Eugène Ahadji a particulièrement imploré les dons de l’Esprit Saint pour les dirigeants et tout le peuple togolais, de manière à ce que chacun, dans sa mission, continue d’apporter inconditionnellement sa prière à l’édification du pays.
Zeus POUH-PEKA
Clémentine PANASSA
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